Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dictature socialiste

Jean-Pierre Maugendre analyse ce slogan :

"François Hollande, président de la République, procède aux nominations de tous les fonctionnaires d’État du haut en bas de la pyramide hiérarchique : préfets, officiers généraux, recteurs d’académie, magistrats (après avis du Conseil supérieur de la Magistrature), etc. Par le biais du ministère de l’Éducation nationale, institution unique au monde, hormis dans les pays communistes, le gouvernement a, de plus, la haute main sur l’éducation, et pas seulement l’instruction, de la plus grande partie des enfants de France comme le manifeste l’enseignement programmé dans les établissements scolaires de la théorie du genre. 

Le Parti socialiste, avec ses alliés écologistes et communistes, dispose de la majorité absolue à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le pouvoir judiciaire est très largement entre les mains des socialistes par le biais du Syndicat de la magistrature qui représente aujourd’hui un magistrat sur quatre et règne en maître sur l’École nationale de la magistrature. Cela explique l’impunité dont bénéficient les Femen et autre milices antifas, à l’opposé des pacifiques manifestants de La Manif Pour Tous

Le pouvoir médiatique est doublement tenu par la gauche. D’une part, les journalistes sont très majoritairement de gauche : ainsi lors de simulations de vote à l’occasion des dernières élections présidentielles à l’École supérieure de journalisme de Lille les résultats ont été : Hollande : 31%, Mélenchon et Joly chacun 25%, Sarkozy : 3,5%, Le Pen : 0%. D’autre part de nombreux médias dépendent soit directement du pouvoir politique, parce que l’État en est propriétaire (France 2, France 3, etc.), soit indirectement par l’achat d’exemplaires ou d’espaces publicitaires par les ministères ou des sociétés dont l’État est actionnaire (France Telecom, SNCF, Air France...). N’oublions pas les avantages régaliens comme l’alignement du taux de la TVA de médias numériques comme Médiapart sur celui de la presse papier ou les abandons de dette à L’Humanité.

Qu’en est-il de ce qu’il est convenu d’appeler les contre-pouvoirs ?Les organisations syndicales, patronales ou de salariés, gèrent en partenariat avec l’État une partie importante de l’activité de notre pays. Ainsi en est-il de la gestion paritaire de la Sécurité sociale ou de l’assurance-chômage. La difficulté est que ces organisations syndicales ne représentent qu’elles-mêmes et ne vivent que des subventions de l’État. Moins de 8% des travailleurs salariés sont syndiqués et leurs cotisations représentent globalement 20% des revenus des syndicats. Le reste des ressources provient de subventions diverses, de dédommagements de participation à divers organismes consultatifs ou de gestion. Faisons simple : aucune organisation syndicale ne peut aujourd’hui faire l’impasse, pour son fonctionnement, sur les fonds octroyés par le pouvoir politique. 

Quant aux associations les plus connues, elles ne vivent que de subventions publiques plus ou moins occultes, sans oublier les bienfaits de la réserve parlementaire octroyée à chaque député. En 2009, selon les comptes publiés au Journal officiel, SOS-Racisme a ainsi touché 579 000 € d’argent public, ce qui a couvert plus de 60 % de ses ressources. [...]

Nous sommes véritablement en face d’un processus dictatorialauquel toute opposition semble inutile car il n’est pas nécessaire de recourir aux formes juridiques de la dictature pour exercer, en fait, un pouvoir absolu. [...]"

Michel Janva

Les commentaires sont fermés.