La France a quelques 50 ans de retard pour imposer dans des « lois civiques » à la française, un avancement des gens de couleurs et autres minorités incluant quotas et discriminations positives raciales ou sexuelles. Ce racisme à rebours consistant à favoriser les défavorisés , quitte à punir les méritants, semble avoir enfin vécu dans le pays qui a inventé cette aberration, les Usa.
La Cour suprême des États-Unis a validé une loi du Michigan interdisant la discrimination positive dans l'enseignement supérieur, un coup porté à ces mesures héritées du mouvement pour les droits civiques des années 1960. Une décision essentielle, un tournant dont nos médias n’ont pas beaucoup parlé. La plus haute juridiction du pays a jugé conforme à la Constitution cette loi qui interdit la prise en considération de la race ou du sexe pour les admissions à l'université. Dans une décision, rendue par six juges contre deux, un neuvième s'étant récusé, elle a renversé un arrêt d'une cour d'appel qui avait invalidé un article de la Constitution de l'Etat , estimant que les électeurs avaient parfaitement le droit de changer leur Constitution pour interdire à leurs universités une telle discrimination positive en faveur des minorités.
Après avoir fixé l'an dernier des limites à l'usage des quotas raciaux à l'Université du Texas, la Cour suprême confirme cette fois l'interdiction par la loi de toute préférence raciale à l'admission des universités de l'Etat. Cet amendement à la constitution de l'État interdit aux universités publiques, aux écoles et aux recruteurs pour emplois publics de « discriminer ou d'accorder un traitement préférentiel à tout individu ou groupe en fonction de la race, du sexe, de la couleur de peau, de l'ethnie ou de l'origine » . Le Michigan était soutenu devant la Cour suprême par les États de l'Arizona, de l'Alabama, Géorgie, Oklahoma et Virginie occidentale. Les médias progressistes américains n’ont pas hésité à parler du retour de la ségrégation sudiste et de la revanche de George Wallace, ancien gouverneur de l’Alabama.
Le concept de discrimination positive est né de la lutte pour les droits civiques dans les années 1960. Toutefois, les quotas ethniques furent remis en cause dès 1978 par une décision de la Cour suprême, l'arrêt Bakke, qui enjoignait les universités à promouvoir la diversité, mais sans la chiffrer de façon formelle. Depuis, huit états ont interdit la discrimination positive pour les procédures d'admission universitaires. C'est le cas du Texas depuis 1997 , de la Californie ( 1998 ) ou de la Floride ( 2001 ) . Les établissements les plus sélectifs de ces Etats ont connu une chute sensible du nombre d'étudiant noirs et hispaniques. A l'université de Michigan Ann Arbor, le nombre de Noirs a baissé de 33% depuis 2006, alors que les inscriptions augmentaient de 10%. En 1991, la Californie comptait 36 % d’Hispaniques en âge d'entrer à l’université, et cette minorité représentait 23 % des effectifs de l’université de Berkeley. Vingt ans plus tard, et alors que la communauté avait grossi (49 % d’Hispaniques en âge d'entrer à l’université), le campus de Berkeley n’en comptait plus que 11 %. Soit une chute de 38 points. Entre les deux dates, un fait : en 1998, l’Etat a interdit toute discrimination positive dans les procédures d'admission universitaires. « Les chiffres ne mentent pas », conclut Sonia Sotomayor juge hispanique et progressiste
Les chiffres certes ne mentent pas, mais pourquoi une telle chute quand des quotas ne sont plus imposés ? racisme ou inégalités sociales, ethniques ou raciales. Voila la vraie question…. La poser est une chose, y répondre en toute liberté d’opinion n’est pas totalement possible en France comme différentes études sur ce sujet totalement diabolisées le prouvent. Lorsqu’un des plus grands biologistes du XXème siècle, le Prix Nobel James Watson, nota que les peuples descendant des Africains présentaient un QI moyen inférieur à celui des Européens ou des Asiatiques de l’Est, il a été condamné par les mass-médias et les éléments de l’élite scientifique l’ont forcé à se retirer de son poste de président du laboratoire de Cold Spring Harbor. Le cas de Watson n’est pas unique. Il n’est pas le dernier d’une longue lignée d’universitaires qui ont été mis au pilori et ont été diffamés. Le décompte détaillé est donné par Hunt. Les autres sont le Prix Nobel William Shockley, Hans Eysenck, Linda Gottfredson, Richard Lynn, Richard Herrnstein, Charles Murray, Christopher Brand, Glayde Whitney, Helmuth Nyborg et Tatu Vanhanen.
Dénoncer le racisme au nom de la morale est une chose, interdire tout débat scientifique sur les races et imposer des tabous en est une autre.
Jean Bonnevey
source : http://metamag.fr/metamag-2042-Discrimination-positive.html