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Journalisme LGBT et guerre des mots : le travail de l’Association des Journalistes LGBT (AJL)

Toute révolution passe aussi par la guerre des mots. La révolution sexuelle n’y fait pas exception. L’AJL, association  des journalistes LGBT, propose donc à tous les professionnels des médias des éléments de langage rassemblés dans un kit dont le seul titre – «Informer sans discriminer» - participe déjà à la subversion sémantique en induisant la victimisation des personnes LGBT.

Des exemples ? Un journaliste « gay friendly » ne parlera plus de gay pride  mais de la Marche des fiertés, terminologie volontairement passe-partout. L’expression  »avouer son homosexualité » doit être bannie parce qu’elle induit que l’homosexualité est une faute. Et, bien sûr, la théorie du genre n’existe pas, c’est un slogan de base de tout bon journaliste.

Huit rubriques sont répertoriées : « choisir les bons mots », « le lobby gay et la « théorie du genre »", « en finir avec l’invisibilité des lesbiennes », « les représentations stéréotypées des homosexuels masculins », « affirmer l’existence des bisexuel-le-s », « respecter les personnes trans », « VIH/sida, comment en parler? », etc. On y insiste beaucoup aussi sur le choix des images. La consigne, c’est que les médias ne doivent rien montrer de ridicule ou de choquant des défilés LGBT.

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