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La délicate question des réseaux pédocriminels (2/6)

Partie 2 : de la pédocriminalité de classe à la pédocriminalité de masse

Celle-ci est pour certains groupes un plaisir de classe, le pouvoir suprême de « se payer tout et n’importe quoi », une ivresse de sa toute puissance, la jouissance de détruire et d’humilier un enfant innocent et pur. C’est aussi un penchant révolutionnaire et libertaire, la destruction de toute frontière à tous les niveaux, que ce soit celui de l’identité sexuelle ou de la pratique. Fi de l’inceste, de la pédomanie, de la zoophilie ou que sais-je ! Le désir et l’« amour » (qui n’est rien d’autre qu’une pulsion travestie pour ces individus) priment sur toute considération morale et juridique.

Henry de Montherlant, André Gide, Gabriel Matzneff ou Michel Foucault ont fait partie de ces auteurs qui ont affiché un appétit cruel pour les enfants au début du XXème siècle, sans pour autant être dérangés par les pouvoirs publics. Ce goût pour les enfants qu’avait une certaine partie de la classe dirigeante apparut au grand jour lors de l’affaire des « ballets roses » en 1959 (2). Un policier avait piégé plusieurs jeunes filles, toutes mineures (en-dessous de 21 ans à l’époque), la plus jeune ayant, selon les sources, 12 ou 14 ans. Ils leur promettaient une carrière artistique si elles s’adonnaient à des spectacles érotiques, voire prodiguaient quelques services d’ordre sexuel pour certaines personnalités fortunées, dont un coiffeur réputé, un restaurateur et surtout un ancien président SFIO de l’Assemblée Nationale de l’époque, André le Troquer. Il y eut au total vingt-deux condamnations. En 2004, Jean-Pierre Mocky réalisa un film inspiré de cette affaire, appelé « Les ballets écarlates ». Ce film sera interdit par le ministère de la culture, officiellement « trop choquant ». C’est ainsi que seulement quelques années plus tard, parmi les revendications libertaires de la révolution culturelle de mai 68 se trouvait, en toute banalité, la normalisation de la pédomanie, au nom de l’« interdiction d’interdire ». L’inénarrable Daniel Cohn-Bendit en fut bien évidemment l’un des chantres. En 1975, dans un livre intitulé Le Grand Bazar, celui-ci se réjouissait que des enfants voulussent ouvrir sa braguette, et expliquait que son comportement devait viser à développer leur sexualité (3). En 1982, il réitérait ces propos dans l’émission « Apostrophes » (4).

Deux journaux furent des vecteurs assez zélés de ces revendications : Le Monde et Libération. Dans le premier, une pétition fut publiée en janvier 1977, prenant la défense de plusieurs adultes poursuivis pour « attentat à la pudeur sans violence » suite à des attouchements sexuels sur des mineurs. Le texte de cette pétition présente cette affaire comme « une simple affaire de « mœurs », où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence ». Se plaçant sans aucune retenue du côté des accusés, sans la moindre considération pour les victimes, les signataires de cette pétition affirment qu’« aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. […] Cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la liberté. »

Parmi lesdits signataires, on trouve des noms comme Jack Lang, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Louis Aragon, André Glucksmann… (5) Bien des décennies plus tard, en 2013 Gabriel Matzneff, autre signataire, reconnaîtra être le rédacteur du texte, et affirmera ne rien renier du contenu de celui-ci (6).

Concernant Libération, entre autres ignominies, ce journal faisait l’apologie du « Front de Libération des pédophiles » (FLIP). L’objectif était de détruire les barrières juridiques et morales qui protègent les enfants en modifiant le rapport adultes/enfants et parents/enfants.

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