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Défendons la langue française !

Par Adègne Nova

Le langage ! Le langage ! Défendons notre français !

Entre le parler des cités, celui des bobos, le créole mis en avant par les fossoyeurs de gauche de notre culture, le gloubiboulga des pseudo-artistes de la chanson et le Conseil d’État… j’ai mal à mon français !

L’Académie française… tout le monde s’en tape ! Ce vieux « machin » créé par Richelieu existe aujourd’hui pour le costume des immortels, la plaisir de quelques rares écrivains de qualité et… c’est tout. Ses décisions, ses avis, ses préconisations, tout le monde s’en fout, et ce jusqu’au plus haut de l’État. Eh oui, en ce beau mois d’août 2025, alors que le commun des mortels est en vacances, on ne sait pas trop où d’ailleurs puisque les restaurateurs, les hôteliers et autres commerçants français se plaignent du peu de fréquentation de leurs établissements (bon, en même temps, la pizza à 25€ et la bouteille d’eau pétillante à 10€ ne motivent pas forcément les troupes de touristes)… Bref, pendant, donc, que les travailleurs français profitent de leur repos estival, le Conseil d’État s’active (soit environ 230 personnes quand il est au complet) ! Si, si, pour nuire à la culture française, il œuvre !

Le 6 août dernier, ça y est, ledit Conseil a mis fin au doute par le biais de sa décision n°477318 (4e chambre) : il n’est plus interdit d’user de l’écriture inclusive dans les établissements d’enseignement supérieur (énoncé des sujets d’examen comme tout document ou communication émanant d’eux). Les étudiants avaient déjà beaucoup de mal avec les rares règles de grammaire qu’ils avaient mis des années à apprendre… ce n’est pas grave, l’essentiel est que les wokistes soient contents ! Enfin content.e.s !

Désormais, dans le sein de la crème de l’élite, j’entends les lieux de culture – ou de perdition – que sont les universités, entre autres, les étudiants – belles éponges à idéologie – pourront lire : L’Académie ayant chanté depuis des années, se trouva fort dépitée quand le Conseil d’État fut venu. Pas un seul petit morceau de bon sens ou de logique. Elle alla crier sa détresse chez les Français.e.s de tradition les priant de lui prêter quelque instant d’attention pour subsister malgré les idéologues nouve.au.lle.x.s. Je vous expliquerai, leur dit-elle avant votre fin, foi d’animal, votre intérêt pour votre survie. Les Français.e.s l’écoutent peu, c’est là un gros défaut. Que faites-vous depuis Richelieu ? disent-iels aux immortel.le.s…

L’Académie avait – a ? – le souci de la langue, jugeant qu’une littérature est pour un pays non pas seulement une grâce et un ornement mais une force, une cause de prestige. Souvenons-nous, qu’après le règne d’Henri IV, la France était pleine de confiance, elle voulait les diverses sortes de gloire et, parmi elles, la gloire des lettres…

Ah si seulement notre gloire était telle, si l’orgueil de nos dirigeants était tourné vers elle et non vers la leur, personnelle. Les réformes se comptent à la pelle, les changements par kilogrammes, mais pourquoi ? Vaugelas doit se retourner dans sa tombe, lui qui abhorrait les regratteurs de syllabes.

Il en est de la langue française comme de nos coutumes, de nos paysages, de nos emplois, de notre société, les Français croient toujours qu’il faut s’associer pour être plus fort, qu’il faut tergiverser pour satisfaire davantage, mais finalement ils sont comme la génisse, la chèvre et leur sœur la brebis de la fable de La Fontaine en société avec le lion qu’est l’élite dirigeante, au moment des comptes tout revient à cette dernière ! La raison ? « C’est que je m’appelle Lion / À cela l’on n’a rien à dire / La seconde par droit me doit échoir encor / Ce droit, vous le savez, c’est le droit du plus fort / Comme le plus vaillant, je prétends la troisième / Si quelqu’une de vous touche à la quatrième / Je l’étranglerai tout d’abord. »

https://www.actionfrancaise.net/2025/08/18/defendons-la-langue-francaise/

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