Ces vœux seront, comme il sied, mensongers, hypocrites et, sous l'apparence noble, purement tactiques et opportunistes.
L’exercice obligé des vœux présidentiels est devenu tellement mécanique, un rituel démocratique si affadi et vain que je ne sais si j’écouterai François Hollande le 31 décembre au soir.
Cette tradition de s’adresser aux Français pour leur promettre que ce sera mieux demain est d’abord techniquement caduque car s’il est une démarche qui exigerait liberté, spontanéité, sincérité et vérité, c’est bien celle-là.