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Seule la défaite est belle

Les gens de la droite nationale ne se retrouvent qu’entre eux, pour mieux se critiquer, avant d’éclater en une multitude de groupuscules.

 

J’ai lu, il n’y a pas longtemps, que la délicieuse Fiammetta Venner, entomologiste de l’extrême droite, fascinée par les nouvelles hordes brunes au point de leur consacrer sa thèse de doctorat, avait mis en lumière dans ladite thèse un fait d’une aveuglante clarté : le principal poste budgétaire des groupuscules d’extrême droite, ou de « droite nationale », comme on dit, n’est pas consacré à l’activisme armé, à l’édition de tracts, au prosélytisme de rue, comme le ferait tout fascisme intégrateur digne de ce nom (l’islamisme, par exemple). Non : l’essentiel des cotisations réactionnaires est dépensé dans l’organisation de manifestations de l’entre-soi. Salons littéraires en circuit fermé, colloques de consanguins, défilés triés sur le volet, lecture de textes que tout le monde connaît par cœur, manifs citoyennes en chaussures bateau… Tout homme qui a fréquenté ces milieux, de près ou de loin, ne pourra que saluer la justesse de l’analyse de Mlle Venner qui, disons-le au passage, est sans parenté avec Dominique, je crois.

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