L’immigration peut rapporter gros. Aux passeurs, aux immigrés s’ils se débrouillent bien, mais aussi à l’une ou l’autre mafia.
Depuis 2011, et l’augmentation de l’immigration vers l’Italie à la suite des « printemps arabes », des coopératives, souvent aux mains de la mafia, ont fait leurs choux gras de « l’aide aux réfugiés ».
Le journal Il Post écrit à ce sujet : « Au fil des ans et grâce à la corruption d’hommes politiques, Buzzi a fini par devenir le directeur d’un consortium de coopératives qui géraient quelques camps de Roms, des centres d’accueil pour immigrés et des espaces verts.«
Salvatore Buzzi, mafieux condamné en 1980 pour l’assassinat d’un de ses complices, a été au centre du scandale de la « mafia capitale » en avril 2015. Ses paroles sont devenues célèbres : « Tu sais combien je gagne sur les immigrés ? Le trafic de drogue rapporte moins. » En 2013, son consortium avait facturé ses services pour la bagatelle de 53 millions d’euros.
« L’aide aux réfugiés est un fleuve continu, sans contrôle, qui s’est transformé en un business pour des hôteliers, des coopératives et des escrocs.« , rapporte l’hebdomadaire L’Espresso.