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Lutte contre le racisme : tout doit disparaître…

Quatre jours après l’arrestation d’Abdeslam, les  fous d’Allah ont perpétré ce matin deux attentats  à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles qui ont fait des dizaines de tués et de blessés. Le djihadisme étend son ombre sanglante sur l’Europe, des dizaines de millions d’immigrés cognent à sa porte, mais c’est la montée du FN qui  les obsède. Samedi soir sur Canal+, dans son émission Salut les Terriens, Thierry Ardisson avait invité le militant-journaliste antinational Bruno Roger-Petit et Cyrille Eldin, chroniqueur au Grand Journal,  pour débattre de cette grave question: La télé finira-t-elle par tuer la politique? Comme l’a bien vu Le Figaro le débat a vite viré sur ce sujet central: « est-il irresponsable de rendre Marine Le Pen sympa à la télévision? » Roger-Petit a attaqué bille en tête le pauvre Eldin et sorti les mots clés devant susciter les réflexes pavloviens anti FN appris aux téléspectateurs dés l’école: « Quand vous êtes avec Marine Le Pen, que vous plaisantez avec elle, que vous êtes dans une forme de connivence… Quelle vérité vous montrez du Front National qui est un parti qui reste avec des gens un peu racistes, homophobes et autres? Est-ce que vous montrez cette réalité? Non: vous montrez Marine Le Pen sympa. » Rendez-vous compte, Quelle horreur!

Le citoyen-gardien Bruno Roger-Petit a eu au moins un sujet de satisfaction ces derniers jours, car la vigilance républicaine ne faiblit pas. A débuté hier, avec l’équinoxe de printemps (quelle inversion des symboles) la récurrente « semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme » « qui doit fédérer quelque 300 initiatives ». C’est donc  reparti pour une semaine de propagande à haute intensité, même si pendant les 51 autres nos compatriotes n’échappent pas à un  matraquage constant, plus ou moins insidieux, subliminal, brutal ou divertissant.

L’Afp le rapporte, pour l’occasion François Hollande s’est invité lundi au Musée de l’Immigration. Un lieu sans autre public que celui des élèves qui y sont emmenés par les commissaires politiques de leurs établissements respectifs, où il a rejoint Najat Vallaud-Belkacem qui y prêchait la bonne parole aux élèves de la diversité. Étaient aussi présentes « Fatou, Amina et Neiba », « trois collégiennes du 18e arrondissement (qui) sont venues présenter le film de leur slam » ,  » autour d’un refrain scandant que les origines les couleurs on n’en parle pas, le vivre ensemble c’est le plus grand des combats« . Elles ont bien appris leur leçon mais ce n’est pas  aussi simple, ni aussi évident.

Devant la presse, M. Hollande a martelé le discours habituel, convenu et guère original : « Nous devons mettre cette journée à notre agenda de toute l’année » (sic). « Ce qu’espèrent les fanatiques, les extrémistes, c’est de nous diviser, que nous puissions être constitués en catégories, en communautés qui auraient des intérêts différents. Non. Nous sommes une unique nation, a-t-il poursuivi, en appelant à la vigilance face au phénomène de radicalisation« .

« Cette campagne intervient alors que la France a connu une recrudescence de la haine raciste et antisémite l’an dernier . Ces actes et menaces ont bondi de 22% en 2015, avec, notamment pour les actes antimusulmans qui ont plus que triplé en un an, un pic après les attentats de janvier et novembre. Au total, 2.032 actions et menaces racistes, antisémites et antimusulmanes ont été enregistrées, selon les chiffres de la Dilcra (Délégation interministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme) communiqués en janvier. »

C’est Manuel Valls qui a lancé officiellement dimanche une campagne de six spots télévisés (#TousUnisContrelaHaine) pour sensibiliser au racisme et à l’antisémitisme. Le gouvernement précise sur le site internet consacré à cette campagne qu’il faut dénoncer aux autorités, via laplateforme Pharos, les auteurs d’injures racistes ou antisémites. Ces derniers peuvent être condamnés jusqu’à six mois d’emprisonnement et 22.500 euros d’amende. Si elle est publique la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste est passible d’un an de prison et de 45.000 euros d’amende.

La polémique enfle, tant les grosses ficelles de la propagandastaffel antiraciste devient irritante et inconvenante. Le coût d’abord de celle-ci scandalise de nombreux Français: trois millions d’eurospour cette campagne de spots publicitaires, diffusés jusqu’en avril… Certes une goutte d’eau par rapport aux 100 millions d’euros dont est doté (sur trois ans) le « plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme »,  voire aux sommes généreusement allouées aux différentes officines (SOS  racisme, Licra, Mrap…) qui font commerce d‘antiracisme.

Au delà du prix des campagnes financées avec l’argent de nos impôts, c’est aussi l’hypocrisie et le non dit de celles-ci  qui scandalisent des Français  invités à se féliciter de la  poursuite d’une immigration qui prend des allures, en  de très nombreux points de notre territoire, d’une véritable substitution de population. En effet, le racisme anti Français, anti blanc, anti de souche, qui ne cesse de progresser, qui est tout sauf anecdotique, n’est pas comptabilisé dans les statistiques et rendu invisible dans la propagande d’Etat. Il en va largement de même des attaques, des actes de vandalisme contre les édifices chrétiens qui sont de très loin les plus nombreux mais qui ne sont pas rapportés, dénoncés médiatisés comme d’autres le sont.

Bien sûr,  il est toujours assez  étrange de voir cette propagande contre le racisme menée  par  ceux qui nous disent dans le même temps que les races n’existent pas, par ceux qui dénoncent le communautarisme tout en défendant officiellement des communautés et/ou des quotas et/ou la discrimination positive. Avec la même incohérence (?) ce sont aussi souvent les mêmes  qui prônent le métissage laïque et obligatoire, afin de gommer les appartenances, les spécificités, toutes choses amenées à disparaître par le melting pot généralisé,  dans le creuset républicain universaliste. 

Pourtant, ce projet de gommage de nos identités particulières n’est-il pas une source de traumatisme? Le fameux psychologue américain Abraham Harold Maslow (1908-1970) dans sa célèbre hiérarchie des cinq niveaux de besoins permettant à l’individu d’atteindre épanouissement et satisfaction, place les besoins d’appartenance, (besoins sociaux qui reflètent la volonté de faire partie d’une famille, d’un groupe, d’une tribu) en troisième position. Derrière les besoins physiologiques de base, les besoins de sécurité et de protection, mais devant les  besoins d’estime de soi et les besoins de s’accomplir.

Reste, constate Bruno Gollnisch, à (se) poser la question centrale: peut-on encore proclamer quand on est Européen sa fierté d’appartenir à un peuple, une ethnie, une groupe, une famille, une religion, une nation sans être accusé du pire ? Cela devient en tout cas très difficile tant s’étend sous nos latitudes  l’idéologie totalitaire antiraciste, qui comme tout totalitarisme,  entend  contrôler  jusqu’à  nos pensées les plus intimes.  Ce conditionnement qui nous est imposé, cette (auto)censure dans laquelle nous évoluons porte aussi le nom de politiquement correct.  Une expression usitée à l’époque de la dictature rouge en Union soviétique (politicheskaya pravil’nost), où chaque citoyen devait coller à la ligne du parti sous peine d’être dénoncé à la vindicte, d’attirer dangereusement sur soi  l’attention des gardiens du dogme

http://gollnisch.com/2016/03/22/lutte-contre-racisme-disparaitre-vivre-ensemble/

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