Libéralistes, conservateurs, communisme : l’inculte Fillon rappelle que les alliances contre l’Europe sont toujours d’actualité.
« En 1940, nous [sic] n’avons pas hésité à nous allier à Staline pour vaincre le [national-socialisme] et nous avons eu raison de le faire ».
Ce message de François Fillon publié hier sur Twitter ne heurte pas seulement à cause de l’insondable ignominie qui s’en dégage, cette insulte faite aux 150 000 000 de victimes du communisme à travers le monde, et particulièrement aux 40 000 000 de victimes européennes, les Ukrainiens de l’Holodomor, les Hongrois de Budapest, les Praguois de Tchéquie, les Frères de la Forêt massacrés dans les pays baltes, les Polonais de Katyn, les paysans exterminés, les morts du goulag, mais aussi, il ne faut pas l’oublier, les Français assassinés en France durant la Seconde Guerre mondiale par les terroristes aux ordres de Staline, les soldats morts en Indochine à cause du matériel saboté, des dizaines de milliers de morts en Algérie française en grande partie à cause du communisme.
Par ce message, François Fillon rappelle aussi l’ignorance crasse des politiciens qui prétendent nous gouverner, prêts à toutes les manipulations pour justifier leurs trahisons. Les mensonges et les erreurs en politique de l’élite républicaine sont dès lors très aisément compréhensibles et explicables. Leur univers mental a été façonné par des mensonges similaires, des demi-vérités habilement manipulées pour correspondre à leurs décisions criminelles. Le national-socialisme, notamment, continue à représenter autant pour eux tout ce qu’il convient de ne pas faire qu’il représente pour les Européens éveillés l’inverse. Dès lors, tous les mythes sont utilisables s’il s’agit d’attaquer le grand fascisme européen de la première moitié du XXe siècle.
Contrairement aux propos de François Fillon, bien entendu, le seul allié de Staline en 1940 était l’Allemagne nationale-socialiste après la signature du pacte germano-soviétique le 23 août 1939, un fait pourtant largement étudié à l’école. Rappelons que la mère de François Fillon est généralement présentée comme une historienne.
Ridiculisé, le courageux allié de Staline de la 25e heure a finalement effacer son message.