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Vincent Vauclin donne le statut de parti à son mouvement, la Dissidence française. Il explique pourquoi :

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Entretien avec Vincent Vauclin sur Fréquence Europa, émission enregistrée le lendemain de l’annonce de la transformation de la Dissidence Française en parti politique.

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Vous avez annoncé hier la transformation de la Dissidence Française en parti politique. Quelles en sont les raisons ?

Depuis plusieurs années, nous avons travaillé activement à faire entendre nos idées, nos propositions. Nous avons multiplié les actions, les déplacements, les manifestations partout en France, en partant du principe que notre rôle était de faire évoluer les mentalités, de réveiller la jeunesse, de rassembler autour d’un programme de rupture ceux qui ne se reconnaissent pas dans la pensée unique, mais aussi de « brusquer » le milieu nationaliste français pour le renouveler, pour rompre avec des méthodes et des discours dépassés qui n’avaient plus d’efficacité concrète depuis des décennies.

Bref, nous avons accompli un travail métapolitique d’émulation, de refondation, et nous pensons qu’il est temps aujourd’hui de franchir un cap, de travailler à une autre échelle. Alors que jamais les circonstances n’ont été plus favorables à nos idées, les errances du Front National et l’effondrement des partis d’hier nous obligent à revoir notre stratégie. On ne peut pas faire comme si rien n’avait changé. Partout en Europe les choses bougent, et nous ne pouvons pas nous faire à l’idée que les nationalistes et patriotes français soient orphelins d’un parti à la hauteur des enjeux. Il est temps de construire un parti véritablement de Droite, qui ne cède rien à la pensée unique, qui ne recule plus face aux lobbies, et qui ose porter des propositions radicales pour répondre aux défis de notre époque. C’est ce défi que nous avons décidé de relever.

Est-ce que cela implique un changement de la ligne politique du mouvement ?

En aucun cas. Nous ne changerons pas une virgule au programme de la Dissidence Française. Nous ne cèderons rien au politiquement correct, nous ne tomberons pas dans le panneau de la « dédiabolisation ». Car je pense que le temps de la radicalité est venu, et c’est justement aujourd’hui qu’il faut faire entendre une ligne claire, un programme de rupture véritable. À l’heure où le discours politique se résume à des slogans creux et aseptisés, notre rôle est justement de renverser la table et de brusquer le conformisme ambiant. Les enjeux sont trop grands pour qu’on se contente de petites réformes et de quelques compromis, et ça de plus en plus de français le comprennent. Nous portons un projet de révolution conservatrice qui représente la seule alternative au mondialisme libéral, et c’est aussi ce qui fait notre différence avec les fausses « oppositions » téléguidées par le Système.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Dans les semaines et les mois qui viennent, je vais enchaîner les réunions publiques un peu partout en France pour présenter notre démarche, nos actions, notre projet. Bien sur, je serais aussi présent à l’occasion de la Journée de Synthèse Nationale qui se déroulera le 14 octobre à Rungis, à l’initiative de notre ami Roland Hélie. Le 1er décembre, la DF organise la troisième édition de son assemblée annuelle ReVolt, et d’ici-là nous organiserons d’autres rendez-vous et d’autres actions dans le cadre de notre campagne « Pour la France et les Français d’abord ».

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