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18 juin : réconciliation nationale, oui ! Amnésie, non !

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L'avis de Jean-François Touzé
Le 18 juin est une date importante dans l'histoire de France, marquée par deux batailles majeures, l'une victorieuse — celle de Pattay en 1429 par laquelle Jeanne d'Arc ouvrit la voir au couronnement du dauphin Charles à Reims un mois plus tard — l'autre une défaite glorieuse, Watterloo en 1815.
Il est fâcheux que ce jour historique soit désormais uniquement ancré dans l'imaginaire national en raison de l'OPA que fit en 1940 sur la France depuis Londres un général de brigade à titre provisoire.
Mais l'état dramatique dans lequel se trouve notre pays, l'accumulation des menaces qui pèsent sur lui imposet à tous les nationalistes et tous les nationaux de se ranger derrière l'étendard de la réconciliation nationale. Hors de question pour nous de ranimer les braises.
L'anti-gaullisme fut une nécessité nationale vitale. Les combats pour l'Algerie française un impératif d'honneur et une base fondatrice de l'engagement de dizaines de milliers de militants. Nous n'oublierons jamais mais nous regardons devant nous avec pour volonté la seule union nationale.
Pour autant nous le disons clairement : la manière dont Marine Le Pen se fait aujourd'hui, sur l'île de Sein où elle s'est rendue en catimini rendre hommage à son grand homme, l'apologiste du fondateur de la Cinquième République, et de l'imposture comme de l'illusionnisme qui en furent la marque, est déshonorante, minable et pitoyable.

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