Aujourd'hui (3) : La Révolution a tanné des peaux humaines ! (3)
(documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")
Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.
Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".
Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...
Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...
Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...
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Aujourd'hui (3) : La Révolution a tanné des peaux humaines ! (3)
(documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")
1. Le conventionnel Harmand de la Meuse (1751-1816) :
"...Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de St.-Just : il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution, il voulut qu’on lui représentât le cadavre, et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il la fit préparer par un chamoiseur et la porta en culotte. Je tiens ce fait révoltant de celui même qui a été chargé de tous les préparatifs et qui a satisfait le monstre ; il me l’a raconté, avec des détails accessoires que je ne peux pas répéter, dans mon cabinet au comité de sûreté générale, en présence de deux autres personnes qui vivent encore.
Il y a plus : c’est que d’après ce fait, d’autres monstres, à l’exemple de St.-Just, s’occupèrent des moyens d’utiliser la peau des morts, et de la mettre dans le commerce. Ce dernier fait est encore constant. Il ne l’est pas moins que, il y a environ trois ans, on mit aussi dans le commerce de l’huile tirée des cadavres humains : on la vendait pour la lampe des émailleurs. Quant au fait relatif à St.-Just, on m’a raconté, depuis, qu’un homme bien connu, ayant perdu une dame à laquelle il était très-attaché, avait employé le même moyen pour conserver un reste ou un souvenir matériel de l’objet de ses affections..." ("Anecdotes relatives à quelques personnes et à plusieurs événements remarquables de la Révolution", Madaran, Paris, 1820, p.78-79.)
2. Le républicain Louis-Marie Prudhomme (1753-1830) :
Dans son Histoire impartiale des Révolutions, il raconte que, lors de la Fête de l’Être Suprême célébrée le 8 juin 1794, "...À midi précis, une salve d’artillerie annonça les sept cents membres de la Convention, qui arrivèrent sur l’amphithéâtre par la principale croisée du palais. Tous étaient en habits bleu-de-roi, avec des culottes de peau de daim ; mais plusieurs en avaient de peaux d’homme, conformes à celles qui furent envoyées à Barrère par un général de la Vendée..." (Prudhomme Père, "Histoire impartiale des Révolutions de France depuis la mort de Louis XV", Librairie de Mademoiselle Adèle Prudhomme, tome VIII, Paris, 1824, p.320.)
3. L’ancien général républicain Danican (1764-1848)
Dans Les brigands démasqués Louis Michel Auguste Thévenet, dit Danican, ancien général commandant les troupes républicaines pendant les guerres de Vendée de 1792 à 1794, écrit ceci :
"... Par exemple, quel est le peuple de l’Europe qui ne prend pas pour une fable, l’établissement de la tannerie de peau humaine à Meudon ? On se souvient cependant qu’un homme vint à la barre de la Convention, annoncer un procédé simple et nouveau pour procurer du cuir en abondance; que le Comité de salut public (de Carnot) lui accorda l’emplacement du château de Meudon, dont les portes furent soigneusement fermées; et qu’enfin Barrère, Vadier et autres, furent les premiers qui portèrent des bottes faites de cuir humain.
Ce n’était pas au figuré que Robespierre écorchait son peuple; et comme Paris fournissait des souliers aux armées, il a pu arriver à plus d’un défenseur de la patrie, d’être chaussé avec la peau de ses parents et amis. Voilà qui paraîtra encore plaisant et incroyable à certains scélérats, et surtout aux propagandistes.
Convention nationale, il y a eu à Meudon une tannerie de peau humaine, et c’est à ton existence qu’on doit une conception aussi monstrueuse ! (Auguste Danican, "Les brigands démasqués (ou Mémoire pour servir à l’Histoire du temps présent)", Imprimerie de Baylis, Londres, 1796, p.195.)