Les syndicats étaient de retour dans la rue, samedi 1er mai, après avoir été privés de défilé en 2020 à cause de l’épidémie de Covid-19 et du confinement. Environ 300 rassemblements ont eu lieu, en France. À un an de l’élection présidentielle, les revendications des manifestants allaient de la défense des services publics à la contestation des réformes du gouvernement. Cependant, de violentes agressions à l’égard des policiers et pompiers ont eu lieu en marge des défilés à Lyon et à Paris.
À Lyon, des Black Blocs tirent des mortiers sur la police
On déplore des violences à l’égard des forces de l’ordre, en particulier à Paris et à Lyon, où la situation était « extrêmement tendue » dès le début du rassemblement. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser « un groupe de 200 personnes » qui « faisait usage de mortiers à l’encontre des policiers », souligne la préfecture sur Twitter. Un bref mais violent affrontement a éclaté en début de manifestation entre un groupe de Black Blocs et des policiers. Des vitrines et panneaux publicitaires ont été saccagés. Au moins un policier est blessé.
À Paris, policiers et pompiers agressés
À Paris, le défilé s’est élancé de la place de la République à 14 heures à l’appel de la CGT, de FO et de syndicats étudiants. La CFDT a, de son côté, organisé un rassemblement virtuel sur Internet.
Très rapidement, la situation s’est tendue, nécessitant l’intervention de la brigade de répression de l’action violente contre une « tentative de constitution de Black Blocs », relate l’AFP, de source policière, et des pompiers en intervention ont été pris à partie par des casseurs.
La préfecture a annoncé 34 interpellations.