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Confrontés à la trahison de la classe dirigeante, la majorité des Français de souche oscillent entre naïveté et fatalisme 1/2

Le drame de la France a une cause et une seule : elle est, depuis plusieurs décennies maintenant, gouvernée par des traîtres.

Les domaines où la trahison apparaît avec le plus de clarté sont au nombre de deux : la mondialisation et l’immigration. L’épisode de l’épidémie vient fournir, s’il en était besoin, une preuve supplémentaire du phénomène.

Quant au peuple, il est incapable de s’opposer aux menées de la classe dirigeante et ingurgite de façon candide tout ce qu’elle lui sert. La plupart des gens sont ainsi persuadés que la mondialisation et l’immigration constituent des évolutions inévitables, qui se sont imposées aux gouvernements, impuissants à les enrayer. Or la réalité est exactement inverse : la mondialisation et l’immigration ont été voulues et mises en oeuvre par la classe dirigeante de façon tout à fait délibérée. Contrairement à ce que croient naïvement de nombreux Français, ceux qui les gouvernent ne sont ni impuissants, ni incompétents, ni dépassés, ni coupés des réalités, ni pusillanimes. ni lâches : ils ont conduit les politiques de mondialisation et d’immigration en toute conscience de leurs effets et de leurs implications, en prenant avec constance au fil des décennies une série de décisions parfaitement calculées et cohérentes.

Disons la chose d’une autre manière. La plupart des Français, comme le montrent les sondages, sont bien conscients des catastrophes qui sont à l’oeuvre : mais ils se croient mal gouvernés, alors qu’ils sont en réalité trahis.

Précisons que le constat que nous venons de poser vaut également pour la plupart des pays européens.

  • L’instauration d’un libre-échange mondial suffit à elle seule à prouver la trahison

La classe dirigeante occidentale, sous l’impulsion des Etats-Unis, a mis en place depuis les années quatre-vingt-dix un système de libre échange mondial : les barrières douanières et les différents obstacles aux échanges ont été fortement réduits et dans de nombreux secteurs supprimés. Cette politique de mondialisation a eu plusieurs conséquences majeures. Elle a entraîné un mouvement massif de délocalisation des activités industrielles et d’une partie des activités de service vers les pays à bas coût. En réduisant à presque rien le coût salarial, les délocalisations ont enrichi, dans des proportions sans précédent historique, ceux qui détiennent le capital des entreprises. L’enrichissement considérable des propriétaires des entreprises a entraîné également, par effet de ruissellement, celui de la classe supérieure dans son ensemble. Dans le même temps, les délocalisations ont entraîné un chômage massif dans les nombreuses régions françaises qui ont vu disparaître leur industrie. Une partie importante de la population privée de ces emplois a versé dans l’assistanat à vie ou est venue occuper des emplois « bidon » dans la sphère publique, les collectivités locales et les associations subventionnées en particulier, dont les effectifs ont explosé. La classe moyenne a été victime, elle aussi, de la disparition de nombreux emplois de niveau intermédiaire, également délocalisés. Elle a vu en outre ses impôts et charges augmenter fortement, afin de financer l’assistanat et les emplois publics bidon destinés à absorber le chômage : la France est ainsi devenue, depuis 2018, le pays le plus taxé du monde. De son côté la classe supérieure échappe pour une bonne part à l’impôt, grâce à de nombreux dispositifs de défiscalisation et d’exode fiscal. Le libre-échange lui-même entraîne un phénomène de dumping fiscal et social qui vient, là encore, enrichir la classe supérieure, au détriment des salariés et de la classe moyenne.

Notons que la mondialisation a eu également un effet négatif sur l’environnement, du fait notamment de la hausse considérable des transports et de la délocalisation des industries dans des pays ne respectant pas de normes environnementales. Une autre conséquence majeure de la mondialisation est d’avoir transformé en quelques années la Chine en superpuissance. Non seulement celle-ci vient désormais contester l’hégémonie des Etats-Unis, mais elle se comporte en puissance prédatrice de plus en plus présente dans les pays du monde occidental. En France elle possède par exemple une part croissante des terres agricoles et des entreprises. On le voit, la politique de libre-échange mondial a eu pour objectif et pour effet d’enrichir et d’augmenter les pouvoirs de la classe dirigeante. Elle est en revanche catastrophique pour l’intérêt de la majorité de la population et plus généralement pour les intérêts du pays à long terme.

Face à la politique de mondialisation, la plupart des Français se montrent d’une naïveté remarquable. Ils n’ont aucune conscience de la trahison et croient que la mondialisation constitue un phénomène inévitable, que les dirigeants européens n’ont aucune possibilité d’empêcher. Or c’est absolument faux : la mondialisation est une politique délibérée. Elle a commencé dès l’après-guerre, sous l’impulsion des Etats-Unis, avec une politique d’abaissement des droits de douanes entre pays OCDE. Elle s’est très fortement accélérée à partir des années quatre-vingt-dix, avec une série de décisions stratégiques prises par les Occidentaux, sous la conduite des Américains, en particulier trois : l’accentuation de la politique de désarmement douanier ; la libération des mouvements internationaux de capitaux ; et l’admission de la Chine au sein de l’OMC. Ces trois décisions ont rendu possible la délocalisation massive dans les pays à bas coût. La « construction européenne » est venue accompagner et renforcer cette politique libre-échangiste avec, là encore, une série de décisions stratégiques : les élargissements successifs de l’UE, qui ont permis les délocalisations dans les pays européens à bas coût ; la multiplication des accords de libre-échange conclus par l’UE ; et l’organisation du travail détaché au sein de l’UE.

La plupart des Français n’y voient que du feu, croient ce que leur raconte la classe dirigeante et ne se rendent aucunement compte que tout cela est volontaire et qu’ils ont été trahis

  • Dans le registre de la trahison, l’organisation de l’invasion migratoire constitue un sommet

La France est envahie par des populations venues pour l’essentiel d’Afrique et d’Orient. 500.000 immigrés non européens naissent ou s’installent chaque année en France métropolitaine. Les personnes originaires de l’immigration non européenne présentes en métropole sont d’ores et déjà entre 18 et 20 millions.

Presque tous les Français ont désormais bien conscience du phénomène d’invasion : il suffit de sortir de chez soi dans la quasi-totalité des villes françaises, jusqu’aux plus modestes, pour que le phénomène saute à la gorge. Mais là encore, les Français pour la plupart, pensent que le phénomène relève de l’inévitable et que les dirigeants n’ont, pour l’essentiel, aucune possibilité de s’y opposer.

C’est absolument faux, là encore. Il était et il resterait tout à fait possible d’interrompre l’immigration et même d’opérer une remigration massive. Or non seulement la classe dirigeante depuis soixante ans n’a rien entrepris pour s’opposer à l’immigration mais, au contraire; elle a tout fait pour la susciter, l’encourager, l’accroître et l’organiser. Depuis soixante ans, la classe dirigeante, patronat, politiciens, hauts-fonctionnaires et juges, enchaînent les lois, les mesures et les décisions visant à susciter l’immigration et à la faire croître. La politique immigrationniste a connu trois étapes : l’organisation de l’immigration de travail dès les années cinquante ; l’instauration du regroupement familial dans les années soixante-dix ; l’organisation d’un système d’accueil massif de demandeurs d’asile à partie des années deux-mille. Depuis soixante ans il n’est pas d’année ni même de mois où les pouvoirs publics ne prennent de décision favorable au renforcement de l’immigration. Cette politique est appuyée par une propagande massive et de tous les instants, qui implique tous les secteurs qui façonnent l’opinion : médias, école, université, publicité, monde de la culture…

À suivre

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