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Éoliennes : une énergie coûteuse et inefficace

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Par Vianney Frin, membre de l’association Action Écologie ♦ En novembre dernier, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, avait évoqué de possibles coupures de courants pendant l’hiver. Une annonce qui avait relancé le débat autour de la politique énergétique de la France. L’une des questions les plus polémiques liées à ce débat est celle des éoliennes. Nous partageons avec les lecteurs de Polémia une tribune d’un étudiant membre de l’association Action Écologie. Pour lui, les éoliennes représentent une aberration anti-écologique. Une tribune engagée dont la lecture sera parfaitement complétée par le visionnage de l’émission de TV Libertés « Les Dessous de la Science » dédiée à la comparaison entre nucléaire, éolien et solaire. Polémia a également déjà publié plusieurs textes sur cette question.
Polémia

Arnaque écologique, gouffre économique et financier, les éoliennes continuent pourtant de fleurir sur le sol français depuis des années. Présenté comme l’une des sources d’énergie du futur, souvent qualifié d’indispensable, l’éolien ne fait pourtant pas l’unanimité.

Néanmoins, rares sont les groupes politiques ou les associations prônant l’écologie à avoir le courage de dénoncer ce qui s’apparente à un scandale.

Action Écologie est une association rassemblant des Français de tous horizons soucieux de lutter pour la préservation de nos paysages et de nos traditions. Elle combat le monopole médiatique des « pseudo-écologistes », et se bat pour que les décideurs appliquent des mesures écologiques de bon sens.
Dans cette optique, elle lutte contre la prolifération de l’éolien sur le sol français et, par une étude publiée récemment, elle alerte sur le coût, l’inefficacité et le danger que représente l’éolien.
Née en 2020, cette association, composée de bénévoles et soutenue moralement et financièrement par des sympathisants, entend bien peser auprès des responsables politiques. Indépendante des partis politiques, l’association n’accepte aucune subvention publique.
L’auteur de cette tribune est quant à lui un étudiant voulant contribuer à ce renouveau écologique de bon sens, attaché à la France et à ses paysages, et qui ne souhaite pas les voir sacrifiés.

L’éolien, une arnaque écologique

Les énergies renouvelables sont devenues un sujet phare, dont il est difficile de dissocier l’éolien. La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) adoptée par décret le 21 avril 2020 prévoit de doubler le nombre d’éoliennes à l’horizon 2028, portant leur nombre à 20 000, contre un peu plus de 8 000 fin 2020.
L’arrivée de ces nouvelles éoliennes est problématique. Certes, la production d’électricité par l’éolien n’est pas polluante. En revanche, la construction, l’installation et le démantèlement de ces engins polluent, et présentent un bilan carbone nocif. La fabrication d’éoliennes nécessite l’utilisation de « terres rares », dont l’extraction est très polluante, et qui proviennent en majorité de Chine et du Brésil, pays connus pour leur non-respect des normes environnementales européennes.
La durée moyenne de vie d’une éolienne est de 22 ans. Lorsque la fin de vie d’un parc éolien est atteinte, celui- ci doit être démantelé entièrement. Comment sont recyclés les « terres rares » ? Que fait-on des « pales » et des « mâts » qui constituent l’éolienne ? Ces questions, dont les écologistes ne se préoccupent pas, soulèvent de vrais enjeux. Les pales sont faites de matériaux composites et principalement de plastique qui sont très difficiles à recycler. Cette situation a abouti aux États-Unis à la création de « cimetières d’éoliennes », comme au Wyoming, où 1 000 pales de turbine en fibre de verres ont été enterrées.
Mais, la pollution liée à l’éolien ne s’arrête pas là. Il s’avère que cette source d’énergie n’est que très peu efficace. En effet, le principal défaut de l’énergie éolienne est son intermittence : dépendante du vent, elle ne peut pas produire du courant en continu. Pour compenser ce faible rendement certains pays, comme l’Allemagne, ont décidé de compter également sur les centrales à charbon (29,4% de la production allemande d’électricité) dont le bilan carbone est pourtant désastreux.




La nuisance environnementale de l’éolien ne s’arrête pas là. L’impact sur la faune est inquiétant. Selon une étude, près de 56 000 oiseaux ou encore 250 000 chauves-souris, nécessaires à la biodiversité, meurent chaque année à cause de collisions avec des pales d’éoliennes. Également en mer, l’éolien offshore inquiète. Son développement entrainerait, selon une étude de l’Académie nationale des sciences américaines parue en 2018, des pertes d’audition, des modifications du comportement, des blessures chez les poissons et les mammifères marins. Les écologistes, prompts à dénoncer la chasse, la pêche intensive et de manière générale ce qui pourrait atteindre l’intégrité physique des animaux sont bien silencieux sur ce sujet.

Enfin, le son des éoliennes, particulièrement en cas de vent important, peut causer des troubles chez les humains vivant à proximité. « Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques, il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles, la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur « état de complet bien-être physique, mental et social » expliquait en 2017 l’Académie nationale de Médecine.

L’éolien, un gouffre économique national et local

L’éolien fonctionne grâce aux subventions que lui donne l’État. Celui-ci donne des avantages aux promoteurs, notamment une priorité d’accès au réseau électrique. L’électricité est un secteur soumis au prix du marché, sauf quand elle provient de l’éolien. L’État garantit le prix d’achat de l’énergie éolienne : il le régule et le fixe par arrêté. Le surcoût de cet achat est payé par les consommateurs finaux à travers la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE), une taxe que payent les particuliers, les entreprises et les collectivités. Néanmoins, EDF subit des pertes. En 2013, l’État (et donc les contribuables) a dû payer 4,9 milliards d’euros à EDF car la CSPE ne suffisait pas à équilibrer le déficit. Enfin, la fiscalité verte se développe et impacte directement le consommateur. En 2018, le mouvement contestataire des gilets jaunes est né suite à une augmentation Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques.

Un impact sur les paysages

La dévastation de nos paysages causée par les éoliennes suscite auprès des populations un rejet croissant. La France est riche en sites naturels et historiques remarquables qui participent à son attractivité. En 2020, un parc éolien de 22 mats a été monté, de façon illégale, près du massif Sainte-Victoire, et du magnifique site de la Sainte-Baume. Des acteurs du patrimoine se sont emparés de la question, dénonçant l’implantation anarchique d’éoliennes. Par ailleurs, les éoliennes ont un impact sur le tourisme. Les études démontrent que la présence de telles centrales dans un paysage réduit l’attractivité touristique et amène les touristes à ne pas venir dans les environs. Un rapport d’Action écologie reprenant différentes études montre que les éoliennes chassent les visiteurs à 20 km à la ronde d’une localité. Selon l’association des hébergeurs touristiques de l’Indre, 97% des demandes sont annulées si des éoliennes sont visibles à 2 km ; à 10km, c’est encore 95% qui fuient. Les habitations à proximité perdent de leur valeur, ce qui est compréhensible. Les nuisances sonores et visuelles que provoquent ces engins ne sont pas un atout pour attirer des acheteurs potentiels.

Enfin, c’est le secteur de la pêche qui se trouve affecté par la prolifération d’éoliennes. Ces nouvelles infrastructures sont susceptibles de faire fuir les bancs de poissons mais aussi de restreindre les zones de pêches. Le développement des éoliennes au large des littoraux menace ainsi l’activité des pêcheurs et donc leurs emplois.

Portée par des pseudo associations écologistes, la promotion de l’éolien en France, qui se fait sous l’impulsion de lobbys et autres acteurs qui ne soucient absolument pas de l’environnement, peine néanmoins à convaincre les Français. Près de 70% des projets d’installation d’éoliennes font l’objet d’un recours devant la justice administrative. Si certains sont favorables au développement de l’éolien en France, peu acceptent que celui-ci se fasse près de leur maison, à leur dépens. Supercherie écologique, gouffre économique, l’éolien ne doit plus nous tromper. Il présente bien plus d’inconvénients que d’avantages. Le développement d’énergies renouvelables doit ainsi se tourner vers d’autres solutions qui offrent un meilleur ratio coût/ bénéfice.

Vianney Frin 09/05/2021

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