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Manifestation des policiers devant l'Assemblée : timides revendications et bal des faux-culs

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L'avis de Jean-François Touzé

De la même manière qu'il n'y a pas d'amour mais seulement les preuves que l'on est capable d'en donner, en politique il ne peut y avoir de soutien aux forces de l'ordre sans volonté de rétablissement de l'autorité de l’État, de réaction musclée aux agressions, aux meurtres barbares, aux atteintes contre les principes de la Nation, et de répression sans faille de la délinquance déferlante.

La plupart des touristes électoraux, de gauche comme de droite, même le Parti communiste était là, qui, ce mercredi, se sont joints, toute honte bue, à la manifestation des policiers ont une responsabilité - et donc une culpabilité - dans la grande tournante d'ensauvagement que connait aujourd'hui notre pays.

Quant à la présence du ministre de l'Intérieur lui même, elle ne peut pas ne pas faire penser à celle d'un criminel lors d'une marche blanche en souvenir de ses victimes.

On notera, par ailleurs, la modération de ton de ces policiers, auxquels beaucoup a sans doute été promis, qui, à aucun moment, n'ont véritablement mis en cause ni l'exécutif ni le système qui en cinq décennies a, petit à petit, plongé notre pays dans le chaos. On est loin, bien loin de la grande manifestation de policiers de 1983 à laquelle nous étions quelques-uns à avoir accompagné Jean-Marie Le Pen et où, devant le ministère de la Justice puis place Beauvau, les slogans, les revendications et les cris avaient une allure et une signification bien différentes.

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