Patrick Parment
J’avoue que je n’aime guère le football en tant que sport, quand bien même déchaîne-t-il les passions, dont la particularité française est qu’il est joué par des individus qui n’ont que peu à voir avec le village gaulois d’Astérix. Qu’on ait gagné deux fois la coupe du monde ne m’impressionne guère étant donné que je ne me sens pas du tout concerné par ces équipes censées nous représenter. Reste que ce sport très populaire, et en raison même de cette popularité, ne pouvait échapper aux visées politiques de ceux qui nous gouvernent.
On se souvient des pantomimes d’un Chirac recevant tout ce petit monde à l’Elysée alors même qu’il se sentait plus attiré par le cul des vaches que ces joueurs de foot dont il se tamponnait allègrement le coquillard vu qu’il n’a jamais rien compris à ce sport… et au reste non plus d’ailleurs. Mais voilà, le foot rempli les stades d’énergumènes qui viennent brailler leur enthousiasme et qui sont dans leur grande majorité les dignes représentants de cette France profonde et oubliée après laquelle courent tous nos hommes politiques. Sport et politique sont indissociablement liés. Autre vecteur incontournable de ce sport : l’argent. Voici qui constitue à n’en pas douter un cocktail explosif. Passons sur le salaire de ces joueurs, autre scandale qui ne semble choquer personne. Et puisque nous sommes en pleine pandémie, nous n’hésiterons pas à faire un peu de démagogie, en comparant le salaire des footeux – de 2 à 300 fois le smic - avec ceux des médecins, infirmières et autres soignants qui s’échinent à sauver des vies pour des salaires de misère.
J’avoue que les Français ont pour caractéristique d’avaler des couleuvres, mais cette fois-ci la gente fooballistique a carrément dépassé les bornes pour ne pas dire péter les plombs. D’une part Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, remet en selle l’algérien Karim Benzema, qui clame à qui veut l’entendre que de la France il n’en a rien à foutre. Et surtout qui n’apporte rien de particulier à une équipe « dite de France » qui a tout gagné sans lui. Enfin, cerise sur le gâteau, la Fédération française de football n’a rien trouvé de mieux que de faire appel au rappeur zaïrois Youssoupha pour pousser la chansonnette à la gloire des « bleus » ! Lequel Youssoupha s’en était déjà pris à « ce con » d’Eric Zemmour – qui l’a trainé devant les tribunaux - et qui rêve de « foutre en cloque cette chienne de Marine Le Pen ». Et le plus dramatique dans cette affaire, c’est la ministre des sports, l’ex-nageuse roumaine, Roxanna Maracineanu qui déclare que « Youssoupha est un chanteur militant qui dénonce le racisme et qui est pour la diversité ». Et pour cause quand cette diversité est pour beaucoup sonnante et trébuchante. Il serait temps que nos politiques arrêtent ce genre de connerie et se montre plus respectueux des Français de souche comme l’on dit et qui sont encore majoritaire dans ce pays. Ce que semble oublier ces gouvernants déboussolés qui courent après je ne sais trop quelle chimère. Une chose est certaine, l’idée qu’ils se font de la France ne correspond à aucune réalité, Macron et ses sbires en tête de gondole.