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CNews a bousculé l’hégémonie de certains médias traditionnels qui pensent et disent tous les mêmes choses

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Serge Nedjar, directeur général de CNews, a été interrogé dans Le Figaro :

Libération vous traite de chaîne d’extrême droite. Est-ce le cas ?

Cela devient une habitude et une forme d’expression d’assimiler CNews à une chaîne d’extrême droite en stigmatisant les personnes qui y travaillent. Ce n’est tellement pas le reflet de ce qui se passe ici ! Mais c’est tellement facile ! En réalité, nous avons bousculé l’hégémonie de certains médias traditionnels qui pensent et disent tous les mêmes choses et renvoient dans le « camp du mal » ceux qui ne pensent pas comme eux. C’est sans finesse et sans nuance. Le public, lui, n’est pas dupe. Il sait que CNews ne roule pour personne, ni parti ni homme politique, hormis ses téléspectateurs. Chaque fois que nous sommes attaqués, d’ailleurs, notre audience progresse.

Des études suggèrent pourtant que CNews accorde plus de place aux invités d’extrême droite, non ?

Le service juridique du groupe Canal+ suit l’antenne du matin au soir. Tous les temps de parole des hommes et femmes politiques sont mesurés. Nous avons quotidiennement un compte rendu en fin de matinée et en fin de journée afin de vérifier que nous respectons bien les obligations du CSA en matière de pluralisme. Avec le service programmation, qui a seul la main sur les invités, nous passons notre temps à faire des ajustements. Au niveau du temps d’antenne politique, nous sommes irréprochables.

Et la mise en demeure du CSA concernant Philippe Ballard, candidat du RN ?

Il y a une méprise d’interprétation entre le CSA et nous. Nous nous sommes expliqués. Nous ne méritions pas cette mise en demeure que nous estimons hors de propos et nous la contestons. Pour preuve, nous avions jusqu’au 18 juin pour nous mettre en conformité et nous le sommes largement. Nous avons été très surpris de la publicité qui a été faite par le CSA autour de cette affaire.

Quel bilan tirez-vous de la saison ?

CNews affiche une saison à 1,8 % de part d’audience. Ce qui représente un gain de 65 % en un an. C’est la plus forte hausse du PAF, toutes chaînes confondues. Avec 245 % d’augmentation, l’émission « L’Heure des pros 2 » en soirée, enregistre la plus forte croissance de la grille. Mais toutes nos émissions progressent, de « Punchline » avec Laurence Ferrari, qui croît de 100 %, à Sonia Mabrouk, aux commandes de « Midi News » , en hausse de 90 %. Depuis son lancement en 2017, CNews a triplé son audience. Nous n’avons plus le même statut. Nous avons un poids sur les épaules auquel nous n’étions pas habitués.

Comment expliquez-vous la percée de CNews ?

CNews, c’est la rencontre entre une société qui doute, des concitoyens qui s’interrogent et une chaîne qui s’intéresse à eux. En 2019, au moment de la crise des « gilets jaunes » , nous avons eu un premier afflux d’audience. C’est là que nos émissions de débat ont commencé à s’installer. Nous avons été le réceptacle de l’inquiétude qui s’exprimait alors. Puis, avec le premier confinement, de très nombreux Français ont découvert la chaîne et des personnalités dont le point commun est de ne pas être des donneurs de leçons. Il y a de la sincérité qui passe à l’écran. Dans nos débats, nous traitons des sujets qui les préoccupent et qui ne sont presque jamais abordés ailleurs, car trop inflammables, comme l’insécurité, l’immigration, l’écologie. Nous mettons aussi toutes les opinions autour de la table, y compris les plus tranchées. La seule limite chez nous, c’est la limite du droit. […]

https://www.lesalonbeige.fr/cnews-a-bouscule-lhegemonie-de-certains-medias-traditionnels-qui-pensent-et-disent-tous-les-memes-choses/

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