A l’occasion de la cérémonie de naturalisation organisée au Panthéon ce jeudi 9 septembre 2021, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, a dressé le bilan du dispositif exceptionnel d’acquisition de la nationalité française des ressortissants étrangers mobilisés pendant la crise sanitaire, qu’elle a créé le 14 septembre dernier.
Un an après son lancement, 16 381 dossiers ont été déposés en préfecture sur l’ensemble du territoire français et 12 012 étrangers sont devenus Français. C’est le résultat d’un examen bienveillant de ces dossiers, qui s’est traduit, par exemple, par la réduction de la durée de séjour régulier sur le territoire national à 2 ans, au lieu de 5 dans le droit commun des naturalisations.
Agents de santé, de sécurité ou d’entretien, garde d’enfants, caissiers, aide à domicile, éboueurs… La République s’honore, nous dit-elle, d’accueillir en son sein ces nouveaux Français « qui ont montré tant de détermination et de dévouement à servir leurs compatriotes« . Mais de quels compatriotes parle-t-elle ? Les Français ne l’étaient pas encore au moment des faits et leurs véritables compatriotes étaient, en réalité, leurs coreligionnaires restés au pays mais nourris par l’envoi de leur salaire ! Système qui ne changera pas par l’attribution de la nationalité française. De l’argent non investi dans l’économie de leur nouveau pays mais, au contraire, dans celle de celui qu’ils ont quitté… La logique de cette opération nous échappe mais l’aveuglement de Marlène Schiappa nous sidère.
« Ces travailleurs de la première ligne ont répondu présents pour la nation. C’est normal que la nation fasse un pas vers eux. Je souhaite bienvenue dans la nationalité française à nos nouveaux compatriotes et leur dis merci au nom de la République : le pays a tenu bon aussi grâce à eux ! » déclare la ministre Marlène Schiappa.
Vous avez bien lu : « MERCI AU NOM DE LA REPUBLIQUE » ! Nous ne sommes donc pas concernés.