Daniel Pipes cite un certain nombre de statistiques qui tendent à montrer que le nombre d’athées croît parmi les musulmans, dans tous les pays :
Le professeur Amna Nusayr de l’Université al-Azhar déclare que 4 millions d’Égyptiens ont quitté l’Islam. Todd Nettleton constate que, selon certaines estimations, « 70% des Iraniens ont rejeté l’Islam ».
Face à ce phénomène, un article du même auteur indiquait au mois de juillet que le nombre de musulmans ayant adhéré à la foi en Jésus-Christ est plus important aujourd’hui qu’à aucun autre moment de l’histoire. Mais les musulmans apostats sont partout confrontés au rejet de leur famille, à l’exclusion sociale et à la perte de leur emploi, voire pire.
Les rapports de conversions massives de musulmans au christianisme proviennent de régions aussi diverses que l’Algérie, l’Albanie, la Syrie et le Kurdistan. Les pays comptant le plus grand nombre d’autochtones sont l’Algérie (380.000), l’Éthiopie (400.000), l’Iran (500.000 contre seulement 500 en 1979), le Nigéria (600.000) et l’Indonésie avec un nombre ahurissant de 6.500.000 (en raison de circonstances très particulières). Selon Andrew van der Bijl et Al Janssen, il y a « même des chrétiens à Médine et à La Mecque ».
Les conversions de musulmans au christianisme constituent une nouveauté historique, une nouveauté qui modifie une situation très ancienne de déséquilibre dans laquelle l’Islam a presque tout le temps ravi des croyants au christianisme. Ce revirement pourrait avoir d’importantes répercussions sur l’image que les musulmans ont d’eux-mêmes et de leur religion.
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