
Le pape François est mort. L’Eglise est en deuil, en attendant l’élection d’un nouveau pape qui continuera la longue lignée des évêques de Rome initiée par l’apôtre Pierre. En attendant, il n’est pas inutile de se pencher sur ce qui restera de ce pontificat débuté en 2013, et d’en distinguer quelques heureux aspects, sans forcément méconnaître les limites de celui-ci, limites qui nous rappellent que, premièrement, la perfection n’est pas exactement de ce monde même s’il importe de s’en rapprocher autant que faire se peut ; secondement, toute vie humaine connaît, au moins sur le plan terrestre, un terme que nombre d’entre nous souhaitent le plus tardif possible, en général. A 88 ans, et après 12 ans de règne sur le trône de Pierre, le pape François n’a évidemment pas eu le temps de tout faire de ce qu’il envisageait : mais il me semble avoir valorisé deux thèmes qui, justement, me tiennent personnellement à cœur en tant que vieux royaliste français attaché à la justice sociale et au souci environnemental. Le pape François n’a jamais oublié la cause des pauvres ni celle du sort de la planète et des multiples créatures qui la peuplent, dans la lignée d’un Saint François d’Assise dont, d’ailleurs, il a adopté le patronyme pour son propre pontificat.
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