Il occupe le terrain de la campagne présidentielle mais il n’est toujours pas officiellement candidat. Éric Zemmour était récemment l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-14h, “Bercoff dans tous ses états”.
Son livre n’est pas un programme présidentiel. Il est le résultat des nombreuses rencontres effectuées par le polémiste, à l’origine de la vision de la France qu’il défend aujourd’hui.
Une vision de la France qui, à l’écouter, répond à la réalité que vivent de nombreux Français, mais qui ne fait pas que des heureux. Loin de là. Critiqué, insulté, parfois menacé, Éric Zemmour ne se démonte pas. Pour le journaliste, ses détracteurs “sont une petite minorité de gens qui, depuis des décennies, font la loi sur le dos du peuple français. Elle est furieuse car elle constate qu’il y a une partie croissante du peuple français qui entend ce que je dis et qui me suit. Ce qui provoque chez elle une éruption de boutons“.
Selon Éric Zemmour, il faut conserver la France “telle que nous l’avons connue”
“J’essaie de me battre pour que nous conservions la France telle que nous l’avons connue. Mais ce n’est déjà plus le cas. On est passé dans un autre monde. Le fameux grand remplacement, considéré par nos élites, comme un fantasme, est une réalité. Dans les banlieues, il n’y a plus de Français de souche. Dans les villes épargnées par cette immigration de masse, on a déjà 20% d’immigration extra-européenne. Le mouvement est une généralisation. Moi je pense qu’il faut arrêter ce mouvement, amorcer un reflux, sinon la France ne sera plus la France à horizon 20 ans,” précise encore le polémiste sur Sud Radio.
Pour Éric Zemmour, une course poursuite s’est engagée entre la démographie et la politique. “La démographie, c’est simple. À horizon 2050, on comptera deux milliards d’Africains. Un rapport de un à quatre face à l’Europe. C’est le même rapport, mais à l’envers, de celui de 1900. Ce qui a donné la colonisation. Je ne suis pas dans les mythes. C’est le produit du rapport démographique“, estime-t-il. “Nous avons appris en France que dans les moments les plus désespérés, un Français se levait et arrêtait l’inéluctable“, lance Éric Zemmour. Une phrase qui n’est sans doute pas prononcée au hasard…