Des trafics en tout genre, mais principalement de stupéfiants qui détruisent les cerveaux de nos jeunes, jusqu’aux attentats islamistes qui ôtent la vie de nos compatriotes en passant par les violences et les actes de délinquance les plus terribles… ils nous auront tout fait endurer par leur seule présence sur notre territoire mais aussi du fait de la lâcheté de nos dirigeants politiques successifs et de leurs complices des milieux médiatiques et culturels.
Mais voici que s’ajoute à la riche panoplie de leurs méfaits un autre volet non moins destructeur que les autres : LA PROSTITUTION. Nous connaissions déjà celle des adultes, en majorité venues d’Afrique (surtout le Nigéria) via la Libye, mais aussi des Balkans (surtout de leur partie islamisée) :
Mais voici venir aussi celle… des mineure. Et, là, on y trouve de tout même si les subsahariennes et les Maghrébines ont désormais pignon sur rue ! En tout cas, les souteneurs, eux, sont tous issus de l’immigration à connotation musulmane mais, dans leurs bonnes oeuvres, ils ne s’embarrassent pas de scrupules religieux…
Car, en vérité, le nombre de mineurs victimes de proxénétisme n’a cessé d’augmenter en France : le service statistique ministériel de la sécurité intérieure a recensé une hausse de 70 % en cinq ans. Le secteur associatif, lui, comptabilise entre 7 000 et 10 000 jeunes se prostituant (essentiellement des femmes… mais pas que)*. Ces chiffres préoccupants sont mis en avant dans un rapport du groupe de travail sur la prostitution des mineurs. Ce dossier a été remis au secrétaire d’État à la Protection de l’enfance, Adrien Taquet. Celui-ci a annoncé un plan national pour lutter contre cette pratique pour la fin de l’automne.
Selon ce rapport, les victimes de proxénétisme sont majoritairement des jeunes filles de 15 à 17 ans (mais on en trouve de moins âgées que cela…) L’association d’aide aux prostitués l’Amicale du Nid 95 n’accompagne, par exemple, que 10% de garçons. Ces mineurs sont généralement issus de nos banlieues malfamées. Ainsi, sur les 113 signalements comptabilisés par le parquet de Bobigny l’année dernière, plus de deux tiers d’entre eux concernaient des jeunes originaires de Seine-Saint-Denis, et notamment des villes rongées par l’immigration. Comme quoi, l’économie souterraine liée au trafic de drogue (et dont certains osent nous vanter les mérites face à la pauvreté) ne suffit même plus à assouvir les besoins matériels de ces populations allogènes !
Le groupe de travail relève aussi la « vulnérabilité » des jeunes victimes, souvent en situation de rupture familiale (qui existe même en terre islamisée). Entre 40% et 49% des mineurs disent avoir subi des violences pendant leur enfance, notamment familiales et/ou sexuelles, avant de se prostituer. Selon Arthur Melon, secrétaire général de l’association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE), “des circonstances particulières accroissent la potentialité de basculer dans la prostitution : une rupture familiale, une période d’errance (fugue ou rejet de la cellule familiale) ou une addiction (alcool, drogues). »
Les mineurs étrangers, souvent isolés (les fameux MNA – mineurs non accompagnés – de nos droit-de-l’hommistes patentés), sont également nombreux à avoir recours à la prostitution. Souvent très vulnérables, les trafiquants de migrants les poussent à cette pratique « comme moyen de remboursement du coût du voyage », révèle la Fondation Scelles. Leur prise en charge est d’autant plus compliquée qu’ils leur fournissent de faux passeports ou leur demandent de mentir sur leur âge.
Suite à la pandémie et aux confinements, la prostitution sur la voie publique recule. C’est par les réseaux sociaux ou les sites d’annonces que les prostitués sont mis en relation avec leurs clients. Les proxénètes utilisent également ces outils pour recruter des jeunes de 14 à 25 ans. Le numérique permet aux mineurs « de s’initier à des comportements pré-prostitutionnels, n’impliquant pas des contacts physiques avec les clients » comme l’envoi de photos dénudées, ajoute Arthur Melon de l’ACPE.
Internet permet également de réserver des chambres d’hôtel mais surtout des Airbnb, qui sont moins facilement traçables. La procureure de la République d’Évry note ainsi une « professionnalisation des réseaux de proxénétisme de mineurs« dans son département. Avec des techniques similaires à celles du trafic de stupéfiants, la prostitution de mineurs est de plus en plus structurée et hiérarchisée, s’inquiète le rapport.
Ces mineurs ne reconnaissent pas forcément être victimes du proxénétisme. La procureure de la République d’Évry l’explique ainsi : « ces jeunes [filles] sont en effet généralement attirées par l’appât du gain et banalisent les relations sexuelles tarifées auxquelles elles se prêtent. Elles considèrent les jeunes hommes participant à leur activité (réservant les lieux de prostitution, publiant leurs annonces, les surveillant pendant les actes sexuels, mais aussi récupérant un pourcentage des gains) comme des ‘collaborateurs’ ou des ‘protecteurs’.« Comme nous le rappelions plus haut, nos anciens avaient un mot pour qualifier ces gens-là : ce sont des SOUTENEURS (https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/souteneur/73973).
Une étude du département du Nord de 2021 montre qu’un mineur prostitué sur deux reconnaît des aspects positifs à la prostitution. L’autonomie financière, principalement, mais aussi le besoin d’affection, le sentiment de reprendre le contrôle sur sa vie, d’appartenir à un groupe ou d’être considéré comme un adulte sont les arguments avancés par ces jeunes.
Face à ces constats alarmants, le rapport du groupe de travail préconise une meilleure formation des acteurs de la lutte contre la prostitution, ainsi qu’une meilleure coordination entre eux au niveau local. « L’enjeu de la prise en charge réside dans la capacité à proposer des réponses à la fois dans l’urgence et dans la durée » résumé le dossier. Les experts proposent de travailler sur la « prise en charge médicale tant physique que psychique » de ces jeunes, ainsi que sur « l’accès à l’hébergement« en évitant de les placer « plusieurs nuits en foyer d’urgence ou en hôtel », où leurs proxénètes « les retrouvent systématiquement ».
Avec le développement de la prostitution sur les réseaux sociaux, le rapport réclame plus de moyens pour la police. Cela permettrait notamment à des officiers de réaliser des enquêtes sous pseudonymes sur Internet. De plus, le groupe de travail réclame des campagnes de prévention à destination des jeunes mais aussi des parents.
Quant au CER, il exige des sanctions bien plus sévères à l’encontre des trafiquants, des proxénètes mais aussi des clients car, comme dans le domaine des trafics de stupéfiants, pénaliser durement la demande a toute chance de réduire l’offre.*
Le 15 novembre 2021.
Pour le CER, Jean-Yves Pons, CJA.