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Un pays abîmé 3/3

Il faut souligner ce point : les déficits s’accumulent et la dette se creuse alors que dans le même temps, l’Etat a vendu une partie de son patrimoine au cours des années : en privatisant des entreprises ; en concédant l’exploitation des autoroutes ; et en vendant une partie de son patrimoine immobilier, notamment dans les quartiers centraux de Paris. Mieux encore,  l’état des finances publiques s’est dégradé alors même que, comme nous allons le voir, les impôts, taxes et cotisations n’ont cessé de croître (voir cette chronique).

  • La France record du monde des impôts, taxes et cotisations

Pour financer ces dépenses publiques, les prélèvements obligatoires, c’est-à-dire les impôts, taxes et cotisations, n’ont cessé de croître.  Jusqu’en 1974, ils étaient inférieurs à 34 % du PIB. Ils ont dépassé les 40 % en 1982 et atteignent aujourd’hui (2019) 47 % du PIB.

Ce taux est le plus élevé du monde. La France est depuis longtemps dans le groupe de tête des pays à fort taux de prélèvements obligatoires mais elle était tout de même dépassée, jusqu’en 2018, par les pays d’Europe du nord, les plus sociaux. Depuis 2018, le record du monde des impôts, taxes et cotisations appartient à la France. 

Ce taux record français est très supérieur à celui de pays qui sont très comparables à la France, en termes de niveau de vie, en termes de système de protection sociale et en termes de limitation des inégalités. C’est ainsi qu’en Allemagne le taux de prélèvements obligatoires n’est que de 38 %. Il n’est que de 39 % aux Pays-Bas. La raison de cet écart considérable avec le taux de prélèvement imposé aux Français est simple : ces pays ne financent pas, comme le fait la France, une administration pléthorique, des millions d’étudiants bidon, un assistanat massif et une immigration de masse. Ces différents gouffres sans fond sont la cause du matraquage socio-fiscal que subissent les Français. 

Il faut ajouter que ce niveau de prélèvement pèse sur la compétitivité française. De nombreux salariés de haut niveau quittent la France pour échapper à ces prélèvements confiscatoires. De même, le niveau des charges sociales maintient les salaires nets à un niveau faible, décourage l’embauche, pèse sur la compétitivité des entreprises françaises et les incitent à délocaliser.

Le système de prélèvement pèse surtout sur la classe moyenne. Elle ne reçoit pas les prestations dont bénéficient les ménages peu aisés. Elle supporte l’essentiel du poids de l’impôt sur le revenu, qui n’est acquitté que par 43 % des ménages. Elle ne dispose pas comme la classe supérieure des moyens d’échapper en partie à la fiscalité confiscatoire (voir cette chronique).

  • La France n’est plus un pays riche

Le déclin de la France se mesure à un dernier chiffre, essentiel, le PIB par habitant, qui donne la mesure du niveau de vie de la population. De ce point de vue encore, la situation de la France s’est fortement dégradée. En effet, le PIB de la France a augmenté nettement moins rapidement que n’a augmenté, “grâce” à l’immigration, le nombre de ses habitants. De ce fait, si l’on prend en compte le pouvoir d’achat de son PIB par habitant (PIB en termes de parité de pouvoir d’achat ou PPA), la France n’occupe plus que la 29e position mondiale !

En termes de niveau de vie autrement dit, la France est désormais nettement dépassée, pour s’en tenir à l’Europe, par les pays d’Europe du nord, par la Suisse, par le Luxembourg, par l’Irlande, par l’Allemagne, par l’Autriche, par la Belgique, par les Pays-Bas et, de peu par le Royaume-Uni. Parmi les six pays fondateurs de la construction européenne, la France ne devance que l’Italie.

  • Face à la délinquance, l’infini laxisme de la justice

3,5 millions de délits et crimes sont enregistrés officiellement chaque année. Les enquêtes « de victimation » estiment que le nombre est en réalité trois fois supérieur, un grand nombre de délits (vols, dégradations volontaires, coups…) n’étant pas déclarés. Au sein de ce nombre total de 3,5 millions, les agressions « gratuites » et les vols avec violence sont en constante progression. D’autre part cette délinquance s’est étendue désormais à tous les points du territoire. Les endroits du territoire encore protégés il y a une dizaine d’années, comme le milieu rural, les petites villes et les grandes villes de l’ouest, sont désormais logés à la même enseigne que les autres. Cette délinquance de masse est évidemment une conséquence directe de l’immigration, ses ressortissants étant responsables de la très grande majorité des délits et crimes.

Face à cette délinquance élevée qui s’est étendue sur tout le territoire, la loi pénale et les juges sont d’un remarquable laxisme. 1 million de personnes sont identifiées chaque année pour avoir commis un ou plusieurs des 3,5 millions de crimes et délits annuels recensés. Parmi ce million de délinquants identifiés chaque année, la plupart échappent à la prison, par l’effet de multiples mécanismes laxistes (décision de ne pas poursuivre, peines alternatives, aménagement des peines…) : seuls 80.000 d’entre eux entrent en incarcération. En outre les délinquants incarcérés n’effectuent un séjour effectif en prison que de courte durée (5 mois en moyenne pour les délits) du fait de nombreux mécanismes de libération conditionnelle et de remise de peine automatique. On peut donc résumer la situation d’un mot : la quasi-totalité des délinquants sont… en liberté (voir cette chronique)

  • Un pays envahi

Le plus grave est pour la fin : le pays est en train d’être envahi par une immigration venue pour l’essentiel d’Afrique et du Moyen Orient. Entre les installations légales, les installations irrégulières et les naissances dans des familles issues de l’immigration, ce sont chaque année au moins 500.000 immigrés non européens supplémentaires qui naissent ou qui s’installent sur le territoire de la métropole. On peut considérer que les personnes issues de l’immigration non européenne représentent désormais entre un quart et un tiers de la population de France métropolitaine.

Terrorisme, délinquance de masse, agressions verbales, intimidationsembrouilles, tabassages et coups de couteaux « gratuits », émeutes chaque jour ou presque dans les différentes “zones sensibles”, centaines de quartiers hors du contrôle de l’Etat et devenus de fait des enclaves étrangères, trafic de drogue, multiplication des points de deal, marché du crack dans Paris intra muros, crasse, tiers-mondisation, bidonvillisation et campements sauvages, même dans les artères les plus prestigieuses de la capitale… : le chaos s’est désormais solidement installé.

Les conséquences catastrophiques de l’immigration sont au nombre de cinq. Elle  entraîne une dégradation des conditions de vie. Elle exerce une pression à la baisse sur les salaires. Elle provoque la ruine des systèmes sociaux et des services publics. Elle alimente une délinquance et une insécurité qui s’étendent. Elle conduit la population de souche européenne à se sentir de façon croissante étrangère dans son propre pays et à baisser les yeux (voir cette chronique).

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La mise bout à bout de ces différentes photographies compose l’image d’un pays en déclin. Concernant les différents services publics et la sphère publique de façon générale, les orientations prises ont toutes été néfastes. La délocalisation d’une bonne partie de l’industrie a de nombreuses conséquences funestes. Le laxisme de la loi pénale et des juges qui l’appliquent installe la société française dans l’insécurité. Quant à l’immigration, si elle n’est pas la cause unique du déclassement français, elle l’aggrave dans tous ses aspects, au point de faire courir au pays un risque désormais vital. Les Français sauront-ils en prendre conscience et en tirer la conclusion ?

https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

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