L’interdiction et la mise hors la loi de toutes les officines et autres associations d’aide aux migrants. Cela évitera ce type de scandale :
Trois semaines après le naufrage d’une embarcation de migrants au large de Calais, qui a causé la mort d’au moins vingt-sept personnes (mais dont on n’a que trop parlé) l’association Utopia 56 porte plainte contre le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez (Pas-de-Calais) et les gardes-côtes britanniques !
Cette plainte, déposée vendredi 17 décembre auprès du parquet de Paris, vise les faits d’« homicide involontaire » et d’« omission de porter secours ». « Utopia 56 entend que des investigations soient diligentées afin de déterminer les responsabilités des services de secours français et britanniques dans cette tragédie », souligne l’avocat de l’association, Emmanuel Daoud.
Les plaignants considèrent que les personnes ont fait naufrage « en dépit des appels adressés aux services de secours anglais et français ». Mais ils ne précisent pas, par exemple, que l’une des familles naufragées avait déjà été repêchée en mer le 16 novembre par la SNSM de Dunkerque (Nord). Huit jours plus tard, cette mère et ses enfants ont perdu la vie dans un nouveau naufrage de leur embarcation dans la Manche !… Ces gens-là n’apprennent rien.
« ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM«
A Londres, des procédures ont également été lancées par des familles de victimes originaires du Kurdistan irakien. L’avocate Maria Thomas, du cabinet Duncan Lewis Solicitors, déclare avoir introduit samedi 18 décembre, pour deux d’entre elles, des requêtes auprès du gouvernement britannique. Cette démarche, préalable à une action contentieuse, vise à demander « qu’une enquête publique soit ouverte pour déterminer si les actes ou les omissions des agences britanniques impliquées dans la coordination de la mission de recherche et de sauvetage le 24 novembre ont entraîné des violations de la Convention européenne des droits de l’homme ». L’avocate précise avoir sollicité une expertise indépendante en matière de secours en mer qui indique « qu’il peut y avoir eu des défaillances graves, qui pourraient avoir contribué à la perte importante de vies ». Me Thomas attend une réponse du gouvernement britannique d’ici au 3 janvier. On croit rêver.
Selon les témoignages des deux seuls rescapés, confiés au média kurde Rudaw, les migrants à bord de l’embarcation auraient appelé en vain les secours alors que leur canot se dégonflait et que leur moteur était tombé en panne. Britanniques et Français se seraient d’après eux renvoyé la balle, prétextant que le bateau se trouvait, pour les premiers, dans les eaux françaises et inversement. Ces témoignages ont été corroborés par des membres des familles de victimes, qui étaient en contact téléphonique avec leurs proches au moment de la tentative de traversée. L’un d’eux a expliqué dans un message vocal que les secours britanniques étaient en route. En outre, d’après une source judiciaire en France, les prémices de l’enquête ouverte à la suite du naufrage ont mis en évidence les appels passés aux secours dans les factures téléphoniques détaillées extraites par les policiers…
Pour nous, c’est simple : il faut mettre un terme à l’existence de ces associations de collabos.
D’autant que, dans sa plainte, l’association Utopia 56 ajoute qu’elle est « régulièrement appelée par des personnes qui ne parviennent pas à joindre les secours alors qu’elles ont entrepris de traverser la Manche ». Ses bénévoles ont pour habitude, lors de maraudes sur le terrain, à Calais et à Grande-Synthe (Nord), de communiquer aux personnes migrantes dans les campements les numéros de téléphone d’urgence institutionnels et un téléphone d’urgence de l’association, pour le cas où elles se trouveraient en détresse.
Des collabos, vous dis-je !
Pour étayer ses accusations, l’association cite notamment l’exemple d’une situation intervenue le 20 novembre, au cours de laquelle un bénévole d’Utopia 56, Rafael Cuzin, a reçu un appel d’une personne à bord d’une embarcation en détresse qui expliquait « avoir appelé, à plusieurs reprises, les secours français et britanniques » et que ceux-ci « s’étaient renvoyé la responsabilité sans intervenir ».
Dans des messages vocaux, la personne à bord du bateau manifeste une vive inquiétude : « Nous avons appelé tous les numéros, ils ne répondent pas. Je ne comprends pas quel est leur problème, qu’est-ce qui ne va pas. Personne ne veut nous répondre, se désespère-t-il. Quand j’appelle le 999 [le numéro des urgences en mer, côté anglais], ils disent d’appeler les Français, et les Français disent d’appeler le Royaume-Uni. Les deux se moquent de nous. »
Mais de qui se moquent ces migrants illégaux ? Et de qui se moquent leurs complices ? Il est urgent de mettre un terme à ces impostures.
ZEMMOUR, VITE !
Le 20 décembre 2021. Pour le CER, Jean-Yves Pons, CJA.