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En 2022, face à la tyrannie, il faudra rester debout !

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En 2022 il faudra rester debout ! À vrai dire on s’en était déjà aperçu, mais c’est désormais officiel depuis la déclaration du Premier ministre le 27 décembre dernier : le pouvoir préfère que les Français restent assis. Consommer ou assister à un spectacle debout n’est-il pas désormais interdit sous prétexte de lutter contre la propagation d’un virus ? Quel symbole, ce refus de la verticalité ! Et quelle belle façon de clore le catastrophique bilan covidien de 2021.

Une belle opportunité pour l’oligarchie

Comme l’a écrit avec une belle franchise Klaus Schwab dans son essai sur le grand reset, le Covid constitue une belle opportunité pour tout reconstruire conformément aux vœux de l’oligarchie de Davos.

Une belle opportunité en effet pour les dirigeants et actionnaires de Big Pharma sur lesquels pleuvent les dividendes. Le Figaro du 31 décembre ne titre-t-il pas triomphalement : « 2021, année euphorique pour la Bourse de Paris » ?

Une belle opportunité aussi pour les GAFAM pour promouvoir le tout-numérique et la surveillance de masse qui va avec.

Une belle opportunité pour les grandes entreprises mondialisées d’étrangler définitivement l’économie et le commerce de proximité et de déconstruire le droit social.

Le grand reset est surtout politique

Mais c’est surtout le grand reset politique qui constitue la principale opportunité.

L’épidémie a permis en effet de remiser la démocratie aux oubliettes et de remplacer la souveraineté nationale par le contrôle de la population et la tyrannie des experts en blouse blanche.

Car le Covid a confirmé en vraie grandeur les résultats de la fameuse expérience de Stanley Milgram, dite de soumission à l’autorité, réalisée dans les années 1960 aux États-Unis.

Ce chercheur montrait que dans plus de 60 % des cas, on pouvait être conduit à adopter un comportement que la morale réprouvait[1], par le seul fait qu’une personne en blouse blanche vous le demandait, pour un prétexte scientifique. À l’époque, ses travaux furent contestés. Mais force est de reconnaître qu’en 2021 ils sont avérés.

La soumission du plus grand nombre à l’autorité

Les médecins de plateau télé, les ministres, les fonctionnaires du ministère de la Santé et les médias ont pris la place des expérimentateurs de Milgram pour sidérer la population et lui imposer des comportements qu’elle aurait réprouvés dans des conditions normales : confinements, restriction des déplacements, travail imposé à la maison, imposition de « jauges » partout y compris dans le cercle familial, injections obligatoires et répétées, obligation de se faire tester, autorisation donnée à des tiers de contrôler votre état sanitaire voire votre identité, couvre-feu, port du masque, fermetures des salles de spectacle ou des écoles, discrimination des non-vaccinés, etc.

Conformément à la théorie de Milgram, il faut bien constater que l’écrasante majorité de la population occidentale s’est pliée à ces injonctions. Elle en a même rajouté pour contrôler son voisin, chacun se transformant, non sans plaisir, en petit dictateur : « Mettez votre masque ! Respectez les gestes barrières ! Lavez-vous les mains ! ». Ou pour exécrer les non-vaccinés, comme on le lui demande.

L’épidémie a permis de domestiquer la population. Comme le fait remarquer à juste titre Florian Philippot dans l’une de ses dernières vidéos, les injonctions contradictoires ou ridicules imposées à la population sous prétexte de lutter contre le virus ont aussi pour fonction de désorienter l’opinion, pour lui ôter tout sens commun. C’est justement en forçant la population à adopter des comportements absurdes qu’on la rend obéissante !

Une démocratie désormais en sursis

La domestication de l’opinion a surtout permis aux gouvernants de mettre la démocratie entre parenthèses. Parce que l’oligarchie sent bien que les peuples européens peuvent lui échapper.

La France vit sous un régime d’exception désormais permanent ; le Parlement n’est plus qu’une machine à acquiescer aux souhaits de l’exécutif, lequel délibère dans le secret d’un conseil de défense sanitaire dont les décisions sont confidentielles. Les médias et les GAFAM censurent tous ceux qui contestent les choix effectués, pendant que le passe vaccinal nous fait entrer dans un régime de crédit social à la chinoise.

2021 a aussi démontré la vanité du fameux « État de droit » censé préserver nos libertés : en fait tant le conseil d’État que le Conseil constitutionnel ou les juges européens, d’habitude si chatouilleux quant aux « droits » des migrants et autres demandeurs d’asile, ont totalement validé l’avalanche de mesures liberticides prises par les gouvernements. Il est désormais manifeste que l’État de droit ne protège que les étrangers, pas les Européens !

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