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La carrière politique de Valérie Pécresse est jonchée de retournements de veste, de trahisons, de clientélisme et de conflits d’intérêt.

Le magazine L’Incorrect a publié une excellente enquête sur Valérie Pécresse intitulé “Tromperie sur la marchandise“. Extraits :

Source :  pour l'incorrect via Le Salon Beige

“(…) En faisant de son sexe un atout considérable et en se définissant comme « 2/3 de Merkel et 1/3 de Thatcher », Valérie Pécresse veut donner un nouvel élan teinté de féminité et de fermeté à la droite (…). Pécresse n’étant qu’une pâle copie d’Emmanuel Macron pourrait lui voler la vedette et l’élection.

Mais, direz-vous, la candidate place le curseur « à droite » depuis le début de la campagne (…) il faut regarder (…)  voire contempler la liste interminable des compromissions de la candidate à l’égard des progressistes, des immigrationnistes, des multiculturalistes et même des islamistes. En effet, qui nous dit que Valérie Pécresse s’arrêterait en si bon chemin en avril 2022 ?

On se souvient de Valérie Pécresse cosignataire en 2010 avec Rama Yade, Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et Christiane Taubira de la tribune « Appel pour une République multiculturelle et postraciale » qui exhortait l’État à faire « un effort à la mesure de la réparation due à ces cultures, ces peuples, à ces sujets puis citoyens, sortis de l’asservissement sans rancune et presque sans rancœur ». On se souvient de Valérie Pécresse en 2016 se rendant à un Jftar, rupture du jeûne du ramadan, à l’invitation de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis qui, en plus d’être en lien avec les Frères musulmans, contrôle plus d’une soixantaine de mosquées en banlieue. On se souvient de Valérie Pécresse soutenant Alain Juppé en 2016 à la primaire de la droite alors que celui-ci défendait l’idée d’intégrer les immigrés en « respectant la diversité et leur identité. Aux dernières élections régionales, se trouvait sur la liste de Pécresse Bruno Beschizza, ancien officier de police que l’on peut aisément qualifier d’islamo-gauchiste. Il avait notamment mis en cause en 2017 ses collègues lors de l’affaire Théo, préférant le clientélisme à la présomption d’innocence (…)

Il serait vain de croire que madame Pécresse maintiendra le cap à droite pendant la campagne électorale en assurant ses arrières et en arrêtant toute compromission. En effet, la Présidente d’Île-de-France n’a pas hésité à sponsoriser le marché communautaire du XVIII arrondissement de Paris appelé « Je consomme noir », qui est uniquement ouvert aux Africains et « afro-descendants ». L’entourloupe ne finit guère puisque madame Pécresse a également prêté main forte aux diverses associations prônant le multiculturalisme, en les arrosant de 8000 € sortis tout droit de la poche des contribuables.

Celle qui a quitté Les Républicains en 2019 après avoir déploré le manque d’ouverture des cadres à « la France d’aujourd’hui », se ramène en 2022 avec un programme sécuritaire et migratoire digne de la « droite dure », après avoir enfin compris la droitisation de l’opinion. La crédibilité de son programme est proche du néant, compte tenu de ces accommodements et fourvoiements électoralistes.

Valérie Pécresse, maligne, navigue d’électorat en électorat, séduisant un jour la droite LMPT et la quittant le lendemain au profit de la « droite centriste LGBT-compatible. Lors des manifestations et des débats animés de 2012, Pécresse défendait avec le charisme qu’on lui connaît la famille traditionnelle et appelait même à « démarier » les couples homosexuels. Que s’est-il passé pour qu’un an plus tard la même femme assure au micro de France Culture qu’en tant que républicaine, elle appliquera la loi en ne s’opposant pas à des unions homosexuelles ? En 2014, même chanson : Valérie Pécresse avoue avoir « changé d’avis, mais veut se montrer ferme en souhaitant la mise en place de « verrous très solides pour interdire la PMA et la GPA . Six ans plus tard, sur le plateau de France2, elle qualifiait La Manif pour Tous de « violente » et assurait que si elle avait été députée, elle aurait voté « oui » au projet de loi ouvrant la PMA pour toutes. Son retournement de veste à l’égard du mariage pour tous n’est qu’un détail dans la longue liste de trahisons électoralistes.

Lors des élections régionales de 2015, Valérie Pécresse, afin de s’assurer du soutien de l’électorat catho bourgeois, affiche une liste conservatrice composée de plusieurs membres du mouvement politique « Sens commun ». Compte tenu des enjeux électoraux, la candidate réaffirme clairement sa position anti-marchandisation du corps humain et donc anti-PMA et anti-GPA. Aux élections régionales de 2021, consciente que ce même électorat catho bourgeois ne sera plus son principal soutien, elle affiche un centrisme mou et retire de sa liste tous les membres de VIA (ex-PCD) et du Mouvement conservateur (ex-Sens Commun) au profit de personnalités « qui ne se réduisent pas à être de droite »(…). En même temps, que peut-on attendre d’une candidate se présentant de droite, mais qui en juin dernier dénonçait sur le plateau de France Info la politique d’Orban qui interdit la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs pour protéger les droits de l’enfant : « Aujourd’hui ce que fait monsieur Orban vis- à-vis des Hongrois homosexuels est inacceptable », dit l’interrogée.

Valérie Pécresse affiche presque sans rougir son soutien à la « cause » LGBT et trahit, à nouveau, le socle électoral LR plutôt conservateur et lassé des délires LGBTQIA +. Rappelons à nos lecteurs que la candidate finance activement les lobbys LGBT avec les fonds de sa région. La Marche des fiertés a pu bénéficier de son soutien tout comme le CRIPS, association qui promeut ouvertement tout type de plaisir sexuel dans les écoles auprès d’enfants de 13 ans. À cela s’ajoute le financement du festival Solidays propulseur de l’idéologie gay qui accueille près de 300 000 personnes par an et bénéficie de 800 000 € de subventions annuelles versées par le Conseil régional d’Île-de-France. Lors de ce festival est accueilli l’exposition « Sex in the City qui magnifie la pornographie et le sadomasochisme. De la droite Manif pour Tous à celle de 50 nuances de Grey, il y a qu’un pas pour Pécresse.

La candidate appelant à « une écologie d’espoir » a également un lourd passif sur le sujet environnemental. En 2018, Pécresse assurait avec fierté que sa région sortirait progressivement du nucléaire. À l’approche d’avril 2022, la même candidate se dresse contre le nucléaire-bashing et vante sur tous les plateaux de télévision le nucléaire. Au-delà de son énième retournement de veste, madame Pécresse devrait rendre des comptes à l’approche des présidentielles au sujet du conflit d’intérêt qui l’engage avec la société Alstom où travaille son époux Jérôme Pécresse. En 2007 avait été décidée lors du Grenelle de l’environnement la construction d’éoliennes sur terre et en mer. L’appel d’offre lancé trois ans plus tard par Nathalie Kosciusko-Morizet ne donne pas de suite, EDF estimant notamment qu’il n’y avait pas besoin d’éoliennes en mer. En 2011, Valérie Pécresse est nommée ministre du Budget et son mari promu président d’Alstom Renouvelables : EDF se réveille et défend subitement les éoliennes en mer. Peu de temps après, EDF s’allie à Alstom et obtient les cinq chantiers de l’appel d’offre. La combine pose question puisque Alstom ne dispose pas de turbines adaptées à la mer, mais seulement d’un concept appelé l’Haliade. Il faut donc trouver des fonds importants pour que les deux sociétés développent une nouvelle turbine. Il a donc fallu compter avec la générosité de Valérie Pécresse, à la tête du ministère du Budget, pour que les verrous sautent. Son cabinet soutient pendant des mois l’appel d’offre et l’investissement massif dans l’éolien en mer alors que tous les autres ministères sont vent debout. Cette entreprise plus matrimoniale qu’environnementale a été un véritable fiasco, en témoigne la vente de l’activité renouvelable d’Alstom à General Electrics. Même si les 1000 emplois promis par Valérie Pécresse n’ont jamais vu le jour, Jérôme Pécresse a pu conserver, lui, son confortable poste de président.

Immigration, société, environnement : la machinerie Pécresse n’est qu’une vaste supercherie participant à la dislocation de la droite (…). À un potentiel rassemblement entre les classes bourgeoises et populaires, Pécresse préfère l’alliance impossible entre conservateurs et progressistes, en adoptant un discours abscons alimenté par un « en même temps » qui témoigne du profond manque de courage et de cohérence de la candidate. Hâtons-nous d’écouter en avril prochain cette girouette féminine LR appelant à voter Emmanuel Macron à 20 h 01 !

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2022/01/21/la-carriere-politique-de-valerie-pecresse-est-jonchee-de-ret-6361680.html

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