Thomas Joly
Président du Parti de la France
La vague de « sanctions », aussi puériles qu'inefficaces, à l'égard de la Russie démontre à quel point l'oligarchie occidentale enrage de son impuissance face à l'ogre russe.
La géopolitique, c'est un rapport de force. Et Vladimir Poutine l'a bien compris. Les arbitres des élégances progressistes peuvent bien multiplier les vociférations et les petites humiliations, ils ne sont que des roquets émasculés qui s'agitent en vain sur la scène internationale.
Sous des airs martiaux, ces va-t-en-guerre en carton achèvent de nous ridiculiser aux yeux du monde. La propagande de guerre anti-russe sur toutes les chaînes et radios a désormais remplacé le covidisme anxiogène que l'on subit depuis deux ans.
La paix en Europe ne s'obtiendra pas à coups de déclarations ineptes et de menaces impossibles à assumer mais en refusant d'être les larbins des États-Unis - qui ont lâchement abandonné l'Ukraine après l'avoir excitée contre son voisin russe - et en sortant de l'Otan qui, comme on le voit, est désormais source de troubles plutôt que de stabilité.