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Viktor Orbán : « Cette décennie sera une ère de danger, d’incertitude et de guerre. »

Viktor Orbán

Découvrez des extraits – choisis et traduits par la rédaction du Visegrád Post – du discours d’investiture de Viktor Orbán pour son 5e mandat de Premier ministre hongrois.

Sans grande surprise suite aux élections législatives du 3 avril dernier qui avaient amené une nouvelle victoire électorale du Fidesz avec 54,1 % des voix et surtout 135 députés (sur 199), soit une nouvelle majorité des deux tiers pour le parti conservateur hongrois au pouvoir sans interruption depuis 2010, Viktor Orbán a été réélu, ce lundi 16 mai, pour un cinquième mandat de Premier ministre de la Hongrie par 133 voix contre 27.

Après le vote des députés qui lui ont accordé leur confiance pour la quatrième fois consécutive, Viktor Orbán s’est adressé, comme de coutume, au Parlement :

« Mes premiers mots sont des remerciements. Je remercie mes collègues députés pour leur soutien. Merci pour la confiance de l’électorat. J’ai été élu par les membres du Parlement, mais je n’oublierai pas que le mandat vient des électeurs, du peuple hongrois.

[…] Nos opposants ont fait en sorte que l’élection se déroule sous une surveillance internationale et nationale sans précédent. Tout le monde a pu constater que la Hongrie est un pays où il n’y a pas et où il ne peut y avoir de fraude électorale. Je remercie les militants de l’opposition pour leur travail de surveillance, qui a contribué à protéger la réputation de la Hongrie et la confiance du public dans la démocratie hongroise. […]

Après douze ans de gouvernement, nous avons obtenu la majorité absolue des voix. Je m’efforcerai de mériter cette énorme confiance, qui est sans précédent dans toute l’Europe.

L’occident est entré dans une ère de danger, d’incertitude et de guerre

[…] L’Europe, l’homme occidental, et avec lui la Hongrie, nous, le peuple hongrois, sommes entrés dans une ère de danger. Cette décennie sera une ère de danger, d’incertitude et de guerre. La décennie a commencé par l’épidémie de coronavirus et s’est poursuivie par la guerre. La guerre et la politique européenne de sanctions […] ont créé une crise énergétique. La crise énergétique et les hausses des taux d’intérêt américains se sont combinées pour donner naissance à une ère de forte inflation. Tout cela va entraîner une période de récession, de déclin économique, avec une alternance d’années de baisse, de stagnation et de performances économiques médiocres en Europe. […]

Le grand remplacement est un suicide pour l’Europe

Les migrations vers les pays riches vont s’intensifier telle une force tectonique. […] Je considère le grand programme européen d’échange de population, qui vise à remplacer les enfants chrétiens européens manquants par des adultes et des migrants d’autres civilisations, comme une […] tentative de suicide. […]

« Cette guerre n’aurait jamais dû commencer »

La guerre russo-ukrainienne en est à son quatre-vingt-deuxième jour. Cette guerre n’aurait jamais dû commencer.

[…] Aujourd’hui, l’Europe n’a aucun moyen de gérer le conflit dans son voisinage. Faute de force et de moyens, les dirigeants du continent sont convaincus que les sanctions européennes peuvent mettre la Russie à genoux. C’est possible sur le papier, et de nombreux politiciens sur papier brandissent une sorte de preuve théorique. Mais j’ai beau essayer de me souvenir, je ne peux penser à aucun blocus continental qui ait été efficace. […]

La Hongrie ne bloquera pas les sanctions dans l’intérêt de l’unité européenne, tant qu’elles ne franchissent pas la ligne rouge de l’autodéfense de l’économie hongroise, c’est-à-dire tant qu’elles ne menacent pas la sécurité énergétique de la Hongrie.

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