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Et, à la fin, ce sont toujours les hommes qui gagnent…

Statistiquement, les garçons ont trente pour cent de masse musculaire en plus que les filles. Il existe, évidemment, des exceptions. Elles sont assez nombreuses sur le plan individuel, en ce sens que telle femme est plus musclée que tel homme (chacun pris en particulier) ; beaucoup moins fréquentes si on considère les groupes : il peut arriver cependant que telle femme (prise en particulier) soit plus musclée que la moyenne d’un certain groupe d’hommes.

En revanche, en statistiques générales, à considérer donc toutes les femmes et tous les hommes, les femmes ont trente pour cent de masse musculaire de moins que les hommes. C’est un fait lié à la biologie, et aucune protestation « morale » ou « juridique » n’y pourra jamais rien.

Notre époque promeut de façon frénétique la mixité des sexes, même là où il serait sage de temporiser, voire de conserver une juste distinction. Mais le sport constitue une très notable exception. À part le sport équestre (où les muscles n’interviennent qu’à la marge), tous les sports olympiques, par exemple, sont divisés en deux : sports masculins d’un côté, sports féminins de l’autre. Et cela, tout bonnement, parce que si le sport était mixte, les femmes n’auraient statistiquement aucune chance de jamais gagner, la masse musculaire étant un facteur déterminant dans la réussite sportive.

Il est vrai que les femmes, dans le sport, ont peu à peu fait tomber les anciens records masculins… mais les hommes, entre-temps, avaient établi de nouveaux records que les femmes ne sont pas près d’atteindre ! Et, donc, la non-mixité va continuer encore bien longtemps à régner dans le sport, afin que les femmes puissent gagner des compétitions, aussi bien que les hommes.

Sauf que…

Sauf que vient se greffer là-dessus une nouvelle folie dont nous gratifient les défenseurs des droits  et autres . Il s’agit de la prise en compte des « transgenres ». Sous la pression des activistes, les instances sportives sont en train d’admettre dans chaque type du sport, et ce, au nom de l’égalité des droits, des transgenres.

On peut discuter à perte de vue sur ce qu’il convient de penser des transgenres : c’est une question philosophique, morale, culturelle, etc. Ce qui est certain, c’est qu’un  devenu fille reste biologiquement un garçon, quelle que soit sa nouvelle apparence, sa nouvelle identité. Autrement dit, statistiquement, les transgenres devenus filles possèdent trente pour cent de masse musculaire en plus que les filles nées telles. Donc, statistiquement, les sportifs transgenres devenus filles vont faire de meilleures performances (toutes choses égales par ailleurs) et rafler les premières places.

Qu’on ne dise pas qu’en face, les transgenres devenus garçons vont pouvoir, eux, entrer dans le sport masculin. Cela ne rétablira aucunement l’égalité. Car les transgenres devenus garçons restent biologiquement des filles et, donc, statistiquement, vont avoir trente pour cent de masse musculaire en moins que leurs collègues : sauf exception, ils ne gagneront donc jamais de compétition.

On peut même penser que certains athlètes hommes vraiment ambitieux, mais qui ne peuvent prétendre à la première place parmi les garçons, risquent de faire un calcul et de se lancer dans une transition de genre, tout simplement pour passer d’une place moyenne (chez les garçons) à une place en tête (chez les filles).

Autrement dit, si on accepte massivement des transgenres dans le sport, comme cela se profile, ce seront les garçons qui gagneront chez les garçons, et les garçons (devenus filles) qui gagneront chez les filles.

Par ce biais, le  va perdre une importante bataille : dans le sport, à la fin, ce seront toujours les hommes qui gagneront. Bienvenue dans un monde inclusif !

Alexandre Dumaine

https://www.bvoltaire.fr/et-a-la-fin-ce-sont-toujours-les-hommes-qui-gagnent/

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