Dans Valeurs Actuelles, Nicolas Bay, député français au Parlement européen, écrit :
[…] Nos normes sur l’asile, l’accueil, ont été pensées au siècle dernier dans un contexte particulier, celui d’une Europe en ruines où des millions de réfugiés d’une même civilisation se déplaçaient d’est en ouest. Inchangées, elles favorisent aujourd’hui la submersion démographique, l’assaut vers notre continent. Dans le même esprit, le droit de la mer n’a pas été mis en place pour des « naufragés » volontaires conduits par des criminels, ni pour donner illusoirement un supplément d’âme à des militants d’organisations gauchistes.
[…] On aurait tort de croire que ces organisations limitent leur activité au transfert de migrants vers l’Europe. Elles exercent désormais également une surveillance aérienne de l’action de Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, qui se traduit en ce mois d’août, sans surprise, par une dénonciation de l’agence pour « violation du droit international ».
La démission au printemps dernier du patron de Frontex, le Français Fabrice Leggeri, est à mettre en partie à leur passif. L’autre part du travail de sape a été accomplie par la Commission européenne et notamment Ylva Johansson, une suédoise qui appartient à l’aile gauche de la gauche dans son pays.
Militants gauchistes, commissaires européens, CJUE. Avec cette triade, l’Europe reste plus que jamais un terrain vague et ses frontières extérieures des passoires.
En 2020, sur les sept premiers mois de l’année, 10 900 clandestins avaient été convoyés en Italie par les ONG. Près du triple en 2021 (29 000). Presque quatre fois plus cette année (42 500). Un total de 70 400 dont une bonne part est allée ou ira en France à l’instar du dénommé Brahim Aouissaoui qui, le 29 octobre 2020, a assassiné trois personnes dans la basilique Notre-Dame de Nice. Les pages faits-divers de nos journaux régionaux regorgent presque chaque jour d’agresseurs, de violeurs, de voleurs, de tueurs, dont on apprend au détour de l’article qu’ils sont entrés illégalement en France et que, déjà interpellés, ils n’ont jamais été expulsés.
Qu’ils le veulent ou non, mais y ont-ils seulement pensé, ceux qui se félicitent de la décision de la CJUE portent une responsabilité, certes indirecte, certes involontaire, des délits et des crimes qui, inévitablement, en résulteront. Par ailleurs, ne cessons jamais de le répéter : si les clandestins qui prennent la mer en partant de Libye ou de Tunisie avaient été systématiquement renvoyés à leurs points de départs dès les premières traversées, il y a longtemps que plus aucun départ ne se ferait. Qui payerait (car ces gens payent) pour un aller-retour ?
Sur l’ensemble des frontières européennes, les passages forcés de migrants illégaux, souvent des hommes jeunes et musulmans, sont en hausse de 86% sur les sept premiers mois de 2022. 35 000 pour le seul mois de juillet, 155 000 depuis le début de l’année. Citer ces chiffres, aligner ces statistiques, a indubitablement un air de déjà-vu. À défaut de lasser les patiences, ils endorment les consciences. Chaque année, c’est l’équivalent d’une grande ville européenne qui entre sur notre continent, puis une autre et encore une autre. Sans compter les millions de migrants légaux qui « oublient » de partir une fois leurs visas arrivés à échéance. Si le grand remplacement est une formule, le peuplement de nos quartiers, de nos villes et désormais de nos villages est une réalité dont les Européens ne commencent qu’à peine à mesurer la conséquence à moyen terme : devenir minoritaires sur leur propre terre.
Dans ce contexte, la base de la Reconquête pourrait bien être le glaive de la justice, la reconquête juridique des droits des peuples européens à rester eux-mêmes.
https://www.lesalonbeige.fr/retrouver-notre-souverainete-en-matiere-dimmigration/