Le projet de quadrupler les capacités d’accueil de migrants de la station balnéaire de Saint-Brévin-les-Pins provoque une vive colère des habitants. Le maire de la commune assure qu’il est n’est pas responsable de ce transfert et renvoie la balle à l’État. Explications.
Saint-Brévin-les-Pins, paisible cité balnéaire située au sud de Saint-Nazaire au cœur du Pays de Retz, s’apprête à quadrupler d’ici deux ans sa population de migrants. Le chiffre passerait ainsi d’une trentaine d’homme seuls aujourd’hui, à 120 personnes environ, dont de nombreuses familles. Pour les accueillir, une colonie de vacances désaffectée, située sur un terrain boisé de 6600 m² jouxtant l’école maternelle et primaire de la Pierre Attelée, dans le quartier résidentiel de l’Ermitage, va être transformée en nouveau centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Une fois réhabilités, reconstruits ou agrandis, les deux bâtiments actuels, d’une superficie totale de plusieurs centaines de mètres carrés, laisseront place à 67 logements flambant neufs, livrés en principe en avril 2023. Le montant prévisionnel des travaux s’élèvera à quelque 3,7 millions d’euros.
Dans les faits, l’établissement scolaire et l’ancien centre de loisirs sont situés sur la même parcelle, qui a été séparée par un simple grillage à l’époque où le second était en activité. Cette proximité avec l’établissement scolaire est dénoncée au premier chef par les habitants (…)