« Dehors ». « Notre avenir ». « Choisissez pour Callac ». Faisant mention au FLB, ces tags rédigés en breton, apparus dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 septembre, marquent une violente opposition au projet d’accueil de réfugiés, deux semaines après la double manifestation qui avait rassemblé 700 personnes (300 opposants d’un côté, et 400 soutiens de l’autre) dans la commune le 17 septembre.
Une escalade qui inquiète Jean-Yves Rolland, maire, qui reçoit régulièrement des menaces de mort : « Je ne sais pas où ça va s’arrêter. Sur la base de mensonges, certains font signer des pétitions aux gens, créant un climat délétère dans la commune… »
À la demande de référendum sur le projet Horizon, réclamée dans un communiqué par le Parti breton (lire ci-dessous), Jean-Yves Rolland répond que « Ce n’est pas à l’ordre du jour, dans un tel climat. Nous reviendrons plus tard auprès des habitants. J’expliquerai alors, en détails, le projet, dans une lettre ouverte ».