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Il faut maintenant répudier l’idéologie républicaine

Pour les peuples français et européens les évolutions de ces dernières décennies ont été catastrophiques. Elles ont pour la plupart été initiées par les Américains qui, vainqueurs de la seconde guerre mondiale, ont pu transformer les Etats européens en vassaux. La « société de consommation », mise en place dès la fin des années cinquante, a engendré l’exode rural et détruit en moins de deux décennies une structure sociale pluri-millénaire, fondée sur l’agriculture, le petit commerce et l’artisanat. La mondialisation, lancée dans les années quatre-vingt-dix, à l’instigation des Etats-Unis, a été également gravement nuisible : les délocalisations en particulier ont en grande partie détruit l’industrie française et mis au chômage des régions entières. Quant à « la construction européenne », elle n’est qu’un maillon et un instrument de la mondialisation.

Au-delà de ces évolutions récentes c’est plus fondamentalement la modernité dans son ensemble qui nous paraît néfaste. Les idées modernes se sont imposées en France avec la révolution de 1789, avant d’être diffusées dans le reste de l’Europe. La plupart des aspects de la société moderne et la plupart de ses valeurs nous paraissent mauvais. L’individualisme, qui détruit les structures et les cadres de la société collective traditionnelle. L’idée de progrès, qui entend congédier toute tradition. La laïcité, machine de guerre contre le christianisme, qui est la religion des Européens. L’égalité, ce leurre et ce vice. La démocratie, illusion et mensonge là encore (voir cette chronique et celle-ci).

Il faudrait donc nous semble-t-il tout à la fois remettre en cause la société de consommation, mettre fin à la mondialisation et à la soi-disant « union européenne », se libérer de la tutelle américaine et combattre la modernité elle-même dans nombre de ses aspects… Voilà qui paraît bien illusoire.

Certaines ruptures pourtant sont urgentes et vitales si nous voulons pouvoir conjurer le danger immédiat qui nous menace dans notre existence même : l’invasion migratoire en cours qui, si elle se poursuit, va détruire l’Europe, ses peuples et sa civilisation. Cette invasion migratoire est voulue, suscitée et organisée par la classe dirigeante, qui entend par là à la fois accroître ses pouvoirs et ses profits et servir son idéologie mondialiste. Si nous voulons vivre il faut donc congédier cette classe dirigeante qui nous trahit. Et au préalable se débarrasser de son idéologie, qui est à la source de la politique d’invasion migratoire qu’elle conduit.

  • Révoquer la conception républicaine de la nation

La nation selon-nous ne peut être que « charnelle ». Elle est un territoire, celui sur lequel ont vécu les ancêtres. Elle est une religion commune. Une culture commune. Des mœurs communes. Et elle est une même race.

Avec leurs spécificités, leur histoire particulière, leur territoire propre, les différentes nations européennes partagent un tronc commun à forte dimension charnelle. La civilisation européenne peut en effet se caractériser ainsi : religion chrétienne, culture gréco-romaine, mœurs européennes, race blanche.

Tenants de l’idéologie moderne, celle des Lumières, les républicains, au pouvoir depuis deux cents ans, promeuvent une toute autre vision de la nation, non plus « charnelle » mais « idéelle » : pour les républicains, la nation est la volonté de vivre ensemble autour de valeurs communes, celles de la république et de la modernité.

La nation idéelle présente on le voit plusieurs différences fondamentales d’avec la nation charnelle. Dans le cadre de la nation idéelle, premièrement, il n’y a plus de lien charnel entre les membres de la nation mais une communauté d’idées et de valeurs. Tandis que la nation charnelle, deuxièmement, est un fait, qui préexiste aux individus, c’est volontairement que ceux-ci adhérent aux valeurs de la nation idéelle. Troisièmement, enfin, la nation idéelle n’a plus d’ancrage territorial : elle est hors-sol et désincarnée.

Pour les modernes, la France est donc avant tout une idée – la république – le concept de république précédant et l’emportant sur la référence au territoire : c’est la « république française ». Quant au passé de la France antérieur à l’avènement de la république, il est rejeté dans les poubelles de l’histoire.

Cette conception idéelle de la nation nous paraît profondément fausse. Elle est une utopie, désincarnée, arbitraire, artificielle, qui ne correspond en rien à ce qu’est la condition humaine. Mais au-delà de la controverse théorique il faut souligner, et c’est ce qui nous intéresse ici, que cette conception est à la base de la politique d’immigration massive.

C’est leur conception même de la nation comme communauté de valeurs, en effet, qui incite puissamment les républicains à promouvoir l’immigration. En mixant des populations de toutes origines, l’immigration et le métissage érodent et détruisent le lien charnel et racial qui existait entre la nation, son territoire et sa population. Minant de l’intérieur la nation charnelle, l’immigration, aux yeux des républicains, dégage le terrain pour la construction d’une nation idéelle. C’est pourquoi les républicains sont favorables par principe à l’immigration, quitte affirment-ils à l’encadrer et à la réguler.

Afin de manifester le fait que l’appartenance à la communauté nationale n’a rien à voir avec les liens de sang, les républicains promeuvent en outre une attribution massive de la nationalité à ceux qui sont établis sur le territoire ainsi qu’à ceux qui y naissent, en vertu de ce qu’ils nomment un « droit du sol ».  L’attribution à grande échelle de la nationalité leur fournit ainsi un argument d’apparence puissante pour rendre l’immigration irréversible : « les immigrés ayant pour la plupart la nationalité française, ils appartiennent à part entière à la communauté nationale et leur présence définitive en France ne peut plus se discuter » affirment-ils.

Il est intéressant de mettre en évidence la façon dont les républicains se sont débrouillés pour concilier leur théorie de la communauté de valeurs avec la réalité de l’immigration non européenne telle qu’elle a commencé à la fin des années cinquante. Dans un premier temps les républicains ont soutenu que les immigrés choisissaient la France parce qu’ils aspiraient à y partager les valeurs d’égalité et de liberté. L’immigration devenant massive, les républicains ont ensuite été forcés d’admettre que les motivations des immigrés n’avaient pas grand-chose à voir avec la volonté d’intégrer une communauté de valeurs : ils ont alors prétendu que, même lorsque l’immigration était motivée par des raisons économiques et sociales, « l’immense majorité des immigrés » n’en acceptaient pas moins les valeurs essentielles et choisissaient par exemple de pratiquer un islam « à la française », républicain et laïc. Mais la réalité des faits rendait de nouveau cette position intenable : les républicains ont dû reconnaître, dans un troisième temps, que de nombreux immigrés, loin de partager les valeurs en question, en rejetaient certaines violemment, à commencer par la laïcité ou l’égalité entre hommes et femmes. C’est alors que les républicains ont procédé à l’une de ces pirouettes conceptuelles et sémantiques dont ils ont le secret : ils se sont mis à affirmer que, si la nation est certes une communauté de valeurs, les valeurs en question ne sont pas pour autant figées ni immuables, mais peuvent au contraire évoluer, se renouveler et s’enrichir, grâce notamment à l’apport des personnes originaires de l’immigration. Cette gymnastique conceptuelle osée n’a pourtant pas suffit et un quatrième temps s’est rapidement imposé aux républicains et à leurs illusions. Les faits démontrant chaque jour un peu plus qu’il ne pouvait y avoir ni assimilation, ni intégration, ni communauté de valeurs que celles-ci soient évolutives ou non, la classe dirigeante a décidé de prôner désormais le « vivre-ensemble », c’est à dire une simple coexistence, si possible pacifique, entre des communautés ne partageant rien d’autre que la présence sur un même territoire. Notons que ces glissements successifs et ces reculs en rase-campagne n’empêchent nullement les républicains de continuer à pérorer sur la conception républicaine de la nation et la communauté que nous constituons « autour des valeurs républicaines qui nous réunissent », ainsi que l’avait fait par exemple l’inénarrable M. Schiappa face à E. Zemmour.

Notons également que les républicains sont désormais débordés sur leur gauche : ils sont en effet en concurrence avec les islamo-gauchistes, qui ont pris fait et cause pour les immigrés et perçoivent les valeurs républicaines et l’objectif d’intégration comme des manifestations insupportables de la domination des Blancs.

Si nous voulons vivre, il faut nous débarrasser de la conception républicaine de la nation, qui est au service de la politique d’invasion. Contrairement à ce qu’affirment les républicains et autres utopistes issus des Lumières, les nations d’Europe ne sont aucunement des communautés de valeurs abstraites, mais des territoires ancrés dans le passé et dans la vie concrète des générations qui se sont succédé. Ces nations et ces territoires appartiennent aux peuples européens autochtones, unis par les liens multiples de l’histoire, de la culture et du sang. Quant aux personnes originaires de l’immigration qui possèdent la nationalité du pays d’accueil, elle leur a été donnée par les républicains, dans une perspective idéologique de submersion des Européens autochtones : elle ne leur octroie dès lors aucun droit de se maintenir sur nos territoires.

  • Congédier l’universalisme des Lumières

La république se veut universelle, de même qu’elle juge universelles les valeurs qu’elle promeut. C’est dans cet esprit qu’elle adopte dès 1789 la déclaration universelle des droits de l’homme. L’universalisme vient ainsi compléter et renforcer la conception idéelle de la nation : pour les républicains la nation est l’adhésion à des valeurs et ces valeurs sont universelles.

Il en résulte que la nation française a dans l’esprit des républicains un rôle universel : ainsi que l’indique là encore le titre dont elle s’est parée, la « république française » se donne pour mission de répandre partout dans le monde l’idée républicaine et d’y faire partager ses conceptions.

C’est pourquoi également les républicains se vivent comme des « citoyens du monde ». Ils considèrent qu’un monde universel, gouverné par les mêmes valeurs universelles et débarrassé des frontières, se détachera par là-même des haines nationales et des affrontements entre peuples. Le nationalisme, au contraire, doit selon eux être condamné et rejeté parce qu’il porte en lui l’antagonisme, le racisme et la guerre.

Ajoutons cette précision. La révolution française a engendré deux familles d’héritiers, les républicains d’une part, les communistes d’autre part, continuateurs de la révolution « communiste » de 1792-1794. Comme les républicains, les communistes et leurs cousins islamo-gauchistes sont eux-aussi universalistes : ils aspirent à l’union des opprimés du monde entier.

Comme l’est la conception de la nation idéelle, la vision d’une république à vocation universelle constitue, selon-nous, une utopie abstraite, désincarnée et folle. A l’instar des autres valeurs républicaines, l’universalisme est une idée née en Europe et elle n’est partagée que par une partie des Européens et des Occidentaux. Toutes les autres régions du monde en sont à mille lieues. Aucune ne se voit partie prenante d’un monde de citoyens du monde. C’est pourquoi la « communauté internationale » auxquels les Européens se réfèrent de façon compulsive n’a pas d’existence. Seules existent de grandes zones géopolitiques, souvent dominées par la nation la plus puissante de la région, et en concurrence entre elles. Si l’on souhaite raisonner en fonction du réel il faut donc rejeter l’idée universaliste. Chaque grande région du monde devrait pouvoir se gouverner de façon autonome, notamment sur le plan économique, et selon ses valeurs propres. Quant aux Etats, leur rôle et leur justification sont de s’occuper du sort du peuple dont ils sont l’émanation : ils ne sont aucunement comptables des intérêts d’une soi-disant « communauté internationale », qui n’a pas de réalité.

L’idée universaliste ne constitue pas seulement une utopie, sans lien avec la réalité des sociétés humaines : elle doit être rejetée également parce qu’elle est, pour nous Européens, dangereuse et mortelle. C’est elle en effet qui est à l’origine des deux décisions les plus catastrophiques prises depuis cinquante ans en Europe. La mondialisation et la disparition des frontières économiques tout d’abord, qui comme nous le notions plus haut ont bousculé les sociétés européennes, détruit une grande part des activités industrielles, ruiné les équilibres sociaux et déstabilisé la classe moyenne. Surtout l’universalisme et sa volonté d’abolir les frontières – No Border – sont à la base de la politique d’immigration massive, qui est en train de déboucher sur l’invasion de l’Europe et la destruction des sociétés européennes.

Si nous voulons vivre, il faut maintenant congédier l’universalisme, se débarrasser des concepts illusoires de valeurs universelles et de communauté internationale et rejeter d’urgence leurs fruits empoisonnés, la mondialisation et l’immigration.

  • Rejeter le pacifisme

L’universalisme et le mythe de la communauté internationale ont installé le pacifisme et le rejet absolu de la guerre au cœur des mentalités européennes. Le refus de la guerre, l’idéal de paix universelle et le rêve d’un monde pacifié par le doux commerce, le droit et les valeurs sont, là encore, des illusions caractéristiques de l’idéologie des Lumières.

Pour continuer à vivre, les Européens doivent accepter de nouveau ces trois règles fondamentales. La première d’entre elles est que la guerre est partie intégrante de la destinée des sociétés humaines. Le Royaume de paix promis par le Christ n’est pas de ce monde. La seconde règle est qu’il ne suffit pas de refuser la guerre pour pouvoir l’éviter. Pour conjurer la guerre, il faut en effet que l’ensemble des parties prenantes soient dans le même état d’esprit. Si au contraire un ennemi a décidé la guerre, ce n’est pas en lui déclarant la paix qu’on le dissuadera. La troisième règle est tout aussi fondamentale : la seule façon de prévenir la guerre est d’être armé, puissant et craint. Le pacifisme et le désarmement volontaire ne sont jamais interprétés comme de bonnes manières favorables à la paix mais comme des aveux de faiblesse. Loin de favoriser la paix, ils rendent au contraire l’agression possible, ils l’encouragent et ils la provoquent.

Si les Européens continuent à refuser la guerre par principe, ils sont condamnés d’avance. Les populations qui nous envahissent, en effet, ne sont nullement pacifistes. Elles ont l’habitude de la violence. Et elles sont avides de conquête et de revanche. Si nous voulons vivre, il faut maintenant rejeter l’illusion pacifiste. Lorsqu’elle est destinée à se défendre, la guerre est évidemment pleinement légitime. Une société qui refuse la guerre par principe est d’avance soumise et déjà détruite.

  • Se délester du sentiment de culpabilité

Depuis la fin de la guerre, et plus exactement depuis les années soixante, les Etats européens sont les victimes d’une entreprise de culpabilisation visant à les déstabiliser, à les inhiber, à les désarmer, à les transformer en pays dominés, passifs et soumis. Cette entreprise est menée par les milieux de gauche, en Europe et aux Etats-Unis, et plus généralement par tous les tenants de l’idéologie moderne. Les Européens sont mis en cause pour les croisades. Ils sont dénoncés pour avoir organisé l’esclavage. Ils sont accusés d’avoir procédé à la Reconquista et détruit l’Espagne arabo-andalouse « modèle de tolérance et de haute culture ». Ils sont montrés du doigt pour avoir mené la colonisation. Surtout les Européens sont accusés pour leur collaboration avec le nazisme et le génocide des juifs. La France est l’une des cibles principales de cette entreprise de culpabilisation.

Cette propagande culpabilisatrice repose sur un grand nombre de contre-vérités. C’est ainsi que les Croisades ont été précédées et provoquées par la conquête arabe de la Méditerranée. Pour ce qui est de l’esclavage, pratiqué partout et de tout temps, ce sont les Européens qui les premiers l’ont aboli, tandis qu’il est toujours bien présent aujourd’hui encore dans la zone arabo-musulmane. La colonisation était sans doute contestable en son principe mais elle n’a pas eu que des aspects négatifs : elle a par exemple empêché les conflits raciaux et tribaux en Afrique, lesquels ont repris de plus belle après les indépendances. Surtout elle n’explique en rien les difficultés auxquelles les Africains sont aux prises aujourd’hui : racisme, guerre, absence de contrôle de la démographie… S’agissant de la France et de la période de la seconde guerre mondiale, le régime de l’Etat français a certes collaboré avec l’Allemagne nazie mais il ne mérite pas pour autant l’opprobre absolu dont il est aujourd’hui accablé. D’abord parce que Vichy était à la tête d’un pays vaincu, ce qui limitait par nature sa marge de manœuvre. L’armistice, deuxièmement, a permis à l’Etat français de rester souverain sur une partie importante du territoire pendant la moitié de la guerre. Enfin, si Vichy a dû livrer aux nazis les juifs de nationalité étrangère, il a en revanche conduit une politique de protection des juifs français.

Bien que pour l’essentiel mensongère, la propagande accusatrice a été particulièrement efficace. La plupart des Français se sentent aujourd’hui tellement coupables qu’ils se refusent à réagir contre le processus en cours d’invasion de leur pays. Ils supportent sans broncher la délinquance massive née de l’immigration, se soumettent d’emblée aux exigences de l’islam conquérant et consentent par avance à leur mise en minorité sur leur propre sol, acceptant toutes ces évolutions mortifères comme des châtiments.

Si nous voulons vivre il faut en finir avec la culpabilité. Tous ces événements que l’on ressasse et dont on nous accable sont anciens et ne sont imputables en rien aux générations de Français vivant aujourd’hui. Il faut désormais proclamer notre droit à l’existence. Notre droit à la préservation de notre identité. Notre droit d’être nous-mêmes et maîtres de notre destin. Notre droit d’assurer notre propriété sur nos territoires et ce par tout moyen. Nous devons affirmer que l’Europe nous appartient à nous les Européens et que les personnes originaires d’autres continents devront pour la plupart regagner leurs patries.

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Redisons-le pour conclure. La politique d’immigration a une motivation mercantile : la classe dirigeante occidentale veut abattre les frontières pour accroître encore ses profits et ses pouvoirs. Mais elle revêt également une dimension idéologique : l’immigration est un produit et une conséquence de l’idéologie universaliste républicaine.

Si nous voulons vivre nous devrons nous débarrasser de nos dirigeants et, pour ce faire, d’abord révoquer leur système de pensée. Pour nous empêcher de réagir, pour nous inhiber et pour nous soumettre, l’oligarchie nous enferme dans son propre cadre conceptuel : il faut désormais nous en défaire. Avant de pouvoir libérer notre territoire il faut nous libérer de l’idéologie imposée par ceux qui nous trahissent.

https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2020/06/01/il-faut-maintenant-repudier-lideologie-republicaine/

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