La Fédération de l’Hospitalisation privée (FHP) lance un cri d'alarme face à la faible augmentation tarifaire accordée par le gouvernement en 2024. Evoquant une fermeture imminente pour 60% des cliniques, elle appelle à une "grève totale" à partir du 3 juin, tout en assurant le maintien des "soins vitaux". Le président de la FHP, Lamine Gharbi, dénonce une action punitive du gouvernement et demande une "équité de traitement" avec l'hôpital public, réclamant un rendez-vous avec le Premier ministre pour faire entendre leurs revendications. En cause : le gouvernement a choisi d’augmenter très légèrement le prix des actes médicaux réalisés dans les cliniques, alors que les tarifs vont augmenter de 4,3% dans l’hôpital public.
"Nous tirons une sonnette d'alarme. Pourquoi le gouvernement veut-il nous faire disparaître ?", se demande M. Ghari. "Nous sommes aujourd'hui obligés d'arriver à cette extrémité. Nous le regrettons, mais nous n'avons pas le choix. Nous ne pouvons pas nous laisser disparaître", a-t-il justifié. Les cliniques privées maintiendront "l’activité vitale". "Notre activité est forte, mais nous ne pouvons plus aujourd'hui continuer notre exercice et donc ça devient absolument délétère", a encore affirmé le président de la Fédération de l’Hospitalisation privée.
Francetvinfo