En ce dimanche 29 septembre 2024, le collectif néo-féministe NEMESIS, du nom de la déesse grecque de la juste colère, avait appelé à un rassemblement place Denfert Rochereau, en hommage à Philippine de Carlan, lâchement assassinée dans le bois de Boulogne le 20 septembre 2024.
Son assassin ? Taha Oualidat, un migrant clandestin marocain déjà condamné pour le viol d’une étudiante en 2019 et sous obligation de quitter le territoire. Au moment des faits, il était assigné à résidence dans un hôtel où un logement était mis à sa disposition… aux frais du contribuable. Mais il n’a pas respecté cette obligation et avait disparu dans la nature.
Plus de deux mille personnes ont répondu à l’appel pour rendre un hommage public à Philippine. Un immense succès pour les organisateurs qui en attendaient cinq cents. Alice Cordier, présidente de NEMESIS, ouvre la cérémonie qui déclinera une succession de témoignages tous plus terrifiants les uns que les autres.
NEMESIS a vu le jour en 2019. Les agressions sexuelles massives du Nouvel An à Cologne en 2016, par des migrants fraîchement débarqués, y sont sans doute pour quelque chose. C’est un collectif féministe identitaire qui entend défendre les droits de femmes en Europe. Il est constamment la cible des médias mainstream qui l’accusent de xénophobie, de racisme, d’islamophobie et d’extrémisme. Et si l’on consulte la page Wikipédia de Némésis, ce n’est pas une présentation neutre que l’on trouvera mais un réquisitoire à charge contre cette mouvance féministe courageuse.
Le premier témoignage est celui de Claire, violemment agressée dans le hall de son immeuble à Paris par un migrant centrafricain sous OQTF.
Puis, c’est la belle-sœur de Fabienne, torturée et massacrée dans son appartement à Lille par un « migrant » clandestin de 17 ans, Mohamed Bamba. Martine Aubry n’a pas eu un seul mot de réconfort pour la victime, apprend-t-on.
Vient ensuite le témoignage de Catherine, dont la fille Marion, mère de deux garçons, a été tuée de onze coups de couteau, à Limoges, par son ex-compagnon algérien en situation irrégulière. Son corps avait été enterré dans le jardin de la maison ! Elle rend un hommage à la police qui a retrouvé l’assassin à Alfortville où il tentait de se procurer de faux papiers pour fuir. Moralité : l’insécurité est partout. « Après la prison, direct dans l’avion » conclut-elle.
https://www.fdesouche.com/2018/06/23/meurtre-dune-mere-de-famille-le-suspect-a-reconnu-les-faits/
Un homme prend la parole : c’est Marius. Sa grand-mère Berthe, âgée de 91 ans, a été violée et tuée en juin 2021 par un migrant clandestin pakistanais, dans son appartement du XIIIe arrondissement. Il dénonce le climat de laxisme de la part des autorités.
Faisant un parallèle avec les violences urbaines à New York avant la reprise en main de la ville dans les années 2000, il évoque la « théorie de la vitre brisée ». En sociologie de la déviance, on part du principe que, si une vitre est cassée et n’est pas réparée, toutes les autres vitres connaîtront bientôt le même sort. L’idée étant que, dès que se multiplient des signes d’abandon, le vandalisme tend à se manifester, suivi de comportements violents. Et c’est bien ce qui se passe en France !
Chaque OQTF non exécutée agit comme la vitre brisée et non réparée : elle signe une défaillance collective qui ouvre la porte à des transgressions de plus en plus violentes.
« Il ne faut pas confondre humanisme et permissivité (…) Il faut enfin que nos valeurs soient défendues avec fermeté et que la justice soit rendue. Ce combat, nous devons le mener maintenant » nous dit-il.
Avant la minute de silence en mémoire de Philippine, Alice Cordier évoque les nombreuses victimes de féminicides dont Lola (exécutée le 14 octobre 2022 par une ressortissante algérienne sous avis d’expulsion du territoire français). Son père est mort de chagrin.
Après ce temps de recueillement, les interventions prennent un tournant plus politique.
Mathilda, porte-parole du collectif NEMESIS passe en revue un certain nombre de réactions choquantes et pour le moins déplacées, suite au meurtre de Philippine. Elle explique que ceux qui encouragent la venue dans notre pays d’hommes venant de pays où l’égalité homme/femme n’existe pas ont leur part de responsabilité dans la multiplication des violences faites aux femmes. Le viol est devenu un problème central dans notre société et non un « fait divers ».
Elle évoque la perturbation par une trentaine de militants de la NUPES de la minute de silence organisée par Hanane Mansouri, député UDR (le nouveau parti d’Éric Ciotti) en mémoire de Philippine, devant le palais de justice de Vienne, dans l’Isère, ces derniers hurlant à « l’antifascisme » !
Elle nous livre quelques perles :
Sandrine Rousseau dit « ne pas voir de problèmes avec les OQTF qui sont aussi dangereux ailleurs »
Clémentine Autain nous explique que « la nature profonde du meurtre est la domination masculine »
Dupond-Moretti nous dit que « la sentiment d’insécurité n’existe pas »
Et enfin Didier Migaud, le nouveau garde des Sceaux, nous dit qu’il n’y a pas de laxisme judiciaire et « qu’on ne peut légiférer sous le coup de l’émotion ». Ca promet !
Mathilda rappelle que 43 femmes ont été agressées durant l’année 2023 par des OQTF non exécutées. C’est donc l’État qui, par sa défaillance, a tué Philippine !
« Le devoir de NEMESIS est de dénoncer cette situation (…) Ne restons pas spectatrices du massacre des nôtres ».
Yona, une militante de “NEMESIS” prend la parole : elle a été placée en garde à vue pendant huit heures en raison d’une action engagée par son organisation. Elle a défilé, à Besançon, avec une pancarte sur laquelle était rédigé un message anti-immigration : “Libérez nous de l’immigration” et “Violeurs étrangers dehors“. Dans ce pays, il n’est pas bon de dénoncer une réalité et d’émettre un avis sur la politique migratoire imposée par les mondialistes !
Après un appel aux hommes présents à cet hommage (et ils étaient nombreux !) pour rejoindre les militantes de NEMESIS, une dernière intervenante, Louise, évoque les luttes menées sur les campus entre les patriotes et les auto-proclamés « antifas ».
À Lille, à Grenoble, et à Paris, des affiches évoquant le drame de Philippine assassinée par un OQTF ont été arrachées et parfois avec d’étonnantes complicités ! Ainsi à Sciences Po Paris, elle rapporte qu’en arrachant les affiches, les antifas riaient et ne redoutaient en rien les foudres de l’administration. Ils se sentaient même soutenus par certains professeurs. Partout, l’UNI (l’Union Nationale Interuniversitaire) a dénoncé ces arrachages allant jusqu’à dénoncer la participation de certains militants de l’UNEF.
Alice Cordier clôt le rassemblement par un appel à poursuivre la lutte : « On ne se taira plus : des manifs comme celles-ci, il y en aura d’autres. Nous exigeons une révision de la politique migratoire ».
Elle remercie les forces de l’ordre et les rares politiciens comme Stéphane Ravier ou Florian Philippot, qui étaient venus apporter un discret soutien à ce rassemblement à la mémoire de Philippine.
Après la Marseillaise, entonnée spontanément, la foule a scandé : « Justice pour Philippine ! ».
Hector Poupon et Danielle Moulins.