« Rétrospectivement, j’ai été stupide de passer du temps avec Epstein », vient de confier Bill Gates au Wall Street Journal. « Et il a, en quelque sorte, réussi à fréquenter plusieurs personnes par le biais de ses rencontres avec d’autres. Alors oui, je pense que j’ai été assez stupide. Je pensais que cela m’aiderait dans le domaine de la philanthropie en matière de santé mondiale. En fait, cela n’a pas été le cas. C’était une énorme erreur. » Bref, en fréquentant un psychopathe pédophile, « Bill » a eu l’impression que ça pouvait l’aider dans ses bonnes œuvres de « philanthrope ». Mais bon, tout le monde peut se tromper.
Lorsqu’on lui a demandé si ses liens avec Jeffrey Epstein l’avaient amené à réfléchir à deux fois aux personnes qu’il rencontrait, le milliardaire de la Silicon Valley a répondu : « Absolument. Enfin, vous plaisantez ? »
En 2023, le Wall Street Journal a rapporté que Epstein avait menacé de révéler la liaison de Bill Gates avec une joueuse de bridge russe en 2017, alors que le milliardaire américain était encore marié à Melinda. Le porte-parole de Gates avait répondu via un communiqué : « M. Gates a rencontré Epstein uniquement à des fins philanthropiques. N’ayant pas réussi plusieurs fois à entraîner M. Gates vers d’autres desseins, Epstein a tenté en vain de tirer parti d’une relation passée pour menacer M. Gates. M. Gates n’a jamais effectué d’opérations financières pour Epstein. Comme Bill l’a déjà dit, c’est une erreur de l’avoir rencontré . »
Jeffrey Epstein a été opportunément retrouvé suicidé dans sa cellule de haute sécurité en 2019, alors qu’il attendait son procès pour conspiration fédérale et trafic sexuel.
Gates fait partie de la « liste d’Epstein » des habitués de « Lolita Island », l’île sur laquelle le pédocriminel invitait ses fidèles amis.
Les 180 noms qui figurent dans ce dossier de plus de 900 pages rendu partiellement public en janvier 2024 ne correspondent pas tous à des « clients » d’Epstein. C’est ainsi que BFMTV a cru bon pointer le nom de Donald Trump :
Trump est cité dans ce dossier comme ayant alerté sur les activités « louches » d’Epstein, avec lequel il a rapidement rompu tout lien.
Henri Dubost