par Thierry Laurent Pellet
Le 18 février de l’an de grâce 2025, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova déclarait très sérieusement que les négociations entre les États-Unis et la Russie n’étaient qu’un début puis elle enchaînait par une phrase qui sonnait comme le glas.
«Tous les représentants des élites européennes qui ont soutenu le régime nazi en Ukraine sont considérés comme des intermédiaires et des participants directs aux crimes de guerre commis par ces nazis modernes».
Elle a clairement indiqué qu’après la fin de la guerre, tous les européens qui ont soutenu les nazis ukrainiens et approuvé leurs crimes de guerre contre la population russophone du Donbass et de la région de Koursk seraient certainement arrêtés et punis. On se rappelle bien ce qui s’était passé après la guerre de Tchétchénie, très peu voire aucun sont là pour raconter la fin de l’histoire… Vladimir Poutine étant homme à ne pas oublier ni pardonner, si dieu peut pardonner, lui arrange la rencontre… À bonne entendeur, salut !
Mais comment en est-on arrivé là ?
Octobre 1962, J.F. Kennedy est réveillé par la CIA lui annonçant que l’URSS a envoyé des missiles ICBM à Cuba, ils sont en cours d’assemblage et d’autres sont en route vers la Havane (Certainement en réponse de ceux qui étaient installés par les USA en Turquie). Les conseillers à la Maison-Blanche lui disaient que la seule option sur la table était de bombarder Cuba, les plus agressifs préconisait de raser Cuba, Berlin Est et la Russie, ce qui aurait assurément terminé en Holocauste nucléaire et donc l’éradication de vie sur terre, quoique puisse en dire certains pseudo spécialistes essayant de minimiser l’impact d’une telle confrontation aujourd’hui. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les plus grandes fortunes au monde se sont fait construire, dans leur paranoïa, des véritables forteresses autonomes aux antipodes des civilisations (Nouvelle-Zélande et Hawaï, celle de Zuckerberg a coûté ~$300M sur l’île de Kauai).
J.F. Kennedy s’est montré à la hauteur de sa fonction malgré son jeune âge (45 ans) face à un Kroutchev (68 ans) provocateur, et par la diplomatie, il est arrivé, au bout de 13 longues journées pendant lesquelles le monde est resté en suspens, à résoudre la première crise majeure des deux blocs articulant le monde de l’époque, en évitant le pire.
Les agences de renseignements US ont toujours tracé une ligne rouge nommée Ukraine, et Kissinger en a longtemps été le garant, malgré les velléités de Brezinski, jusqu’à la prise de pouvoir d’Obama. Ainsi à partir de ce moment-là, tout s’est accéléré, malgré les mises en garde de Vladimir Poutine en regard du développement du fameux bouclier antimissile pointant sur la menace venant de l’Iran en Asie centrale qui en fait menaçait directement la Russie. Les GBI et autres systèmes de détection AEGIS, les missiles mobiles SM3, THAAD et autres patriotes fleurissent en Europe (Allemagne, Roumanie, CZ…), et nous voilà donc dans une configuration de crise de Cuba permanente à l’envers.
Anecdote : 19 février 2014, pendant les J.O d’hivers à Sotchi, les «Maïdaners» en profitent pour déclencher leur mascarade néo Nazi, prenant de cours la Russie, sur les évènements. Vladimir Poutine appelle Obama, après le massacre de Korsun de 6 bus de Criméens revenant de vacances à Kiev (que les MSM se sont bien gardé de relater), il lui demande la garantie qu’aucune base militaire de l’OTAN ne serait installée sur la péninsule, lieu où sont implantées un grand nombre de bases/ports militaires Russes. L’aéroport militaire de Sébastopol faisant d’ailleurs office d’aéroport civil, j’avais pu observer lorsque j’allais en vacances d’été la bas, un nombre incalculable de Sukhoï de la Voïenno-vozdouchnye sily Rossiï (En Français VVS). Ce dernier refuse, (conversation privée rapportée sur une indiscrétion), mauvaise réponse, pourrait-on croire que l’US Navy pouvait s’installer à Sébastopol ? Il faut être sérieux ! La situation s’envenima immédiatement jusqu’à l’opération SVO en Ukraine.
Mais alors, où sont les Kennedy du XXIème siècle ? Il n’y en a pas… Nous avons hérité d’individus motivés par l’ambition et leurs propres intérêts, se foutant pas mal des populations, de leur bien-être ou le développement économique de leur pays. Ils n’ont aucune éducation véritable, ils ne sont pas structurés, n’ont aucune histoire politique, ils répètent tels des perroquets vidés de cerveaux le message qu’on leur a enfoncé dans le crâne. Ils ont été, tel des pions, placés par des organisations transversales agenda sous le bras pour exécuter des ordres bien précis répondant aux délires psychotiques de cette globaligarchie tant décriée dans les chaumières patriotes. Cela fait d’eux, des gens dangereux, incapables de se rendre compte de la dangerosité d’une situation et dont le verbiage irresponsable se fait le symbole de l’escalade que nous vivons.
Ils veulent l’argent, le pouvoir mais sans endosser les conséquences de leur responsabilité. D’ailleurs ils s’en lavent les mains d’une manière arrogante lorsqu’ils sont acculés en commission pour rendre des comptes de leur gabegie. C’est le dernier de leurs soucis, ils laissent le soin à ceux qui suivent de continuer le désastre en filant en douce à l’indienne vers le privé ou autre placard à pantouflage. L’objectif atteint, ils prennent leur bonus, récupèrent un parachute doré et «ciao la compagnie, la cantine 5 étoiles était top».
Il suffit de regarder le schéma de la nébuleuse Soros (ci-dessus) qui pointe le financement des factions néo nazis ayant été le fer de lance du coup d’État de Maidan (grâce à ces mêmes individus), pour comprendre à quel point la «société managériale» a été mentalement corrompue, difficile de les appeler politiciens. Au collège en 3ème, notre professeur d’histoire, Mme Talon, une petite femme fluette de 1m58 nous donnait un cours sur la Shoah, un individu dont je me rappellerai toujours le nom, un certain Didier F qui l’a faisait deux fois, se lève et fit un salut Nazi en hurlant dans la classe «Heil Hitler», sautant de sa chaise, cette femme se dirigea vers lui dans une fureur sans pareille, et lui assenât une gifle si violente qu’il s’effondra par terre. Il fût exclu pendant une semaine, et le père lui mis «une deuxième rafale» en venant le chercher dans le bureau du proviseur… On ne peut pas oublier ce genre d’évènements mais on peut facilement se projeter à imaginer la réaction de Mme Talon, face à Manu le petit, lorsqu’il a décidé d’armer et entraîné le bataillon néo nazi ukrainien Azov (Voir l’enquête de International Reporter sur le sujet ou d’autres médias).
Ces mêmes individus qui veulent vous faire croire que si un homme met une perruque blonde avec des oranges dans un soutien-gorge ça fait de lui une femme… Il est grand temps de balayer devant la porte et de rendre à l’éducation ses lettres de noblesse.
https://reseauinternational.net/reglement-de-comptes-vladimir-style/