
Le principal suspect du viol de Claire Geronimi cumule plusieurs obligations de quitter le territoire (OQTF) et une dizaine de condamnations. Au fil des années, il a fait l’objet de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il serait également lié à des affaires de stupéfiants. (…)
À 13 ans déjà, il est accusé de viols et d’agressions sexuelles par une adolescente du même âge, pour des faits qui se seraient déroulés entre 2011 et 2012. (…) La jeune fille a récemment déposé plainte.
À la fin de l’année 2012, l’individu est placé dans un foyer où il sera encore une fois accusé d’agression sexuelle par une adolescente de 13 ans. (…) Si la victime s’est rendue à la gendarmerie de Pithiviers (Loiret), la procédure sera classée sans suite en octobre 2023 pour « infraction insuffisamment caractérisée ».
En septembre 2012, la directrice d’un centre d’accompagnement éducatif pour l’insertion sociale a demandé sa prise en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), dénonçant un comportement dégradant envers les femmes et une tendance à la provocation et l’exhibitionnisme.
Entre 2014 et 2023, le flou persiste sur les activités du jeune centrafricain, qui sera toutefois connu de la police pour des faits de violences, de menaces, de ports d’armes, ainsi que pour des affaires liées à la drogue.
L’individu refait finalement surface en novembre 2023 avec cette affaire de viol sur Claire Geronimi, dont il a reconnu les faits.
Placé en détention provisoire dans le cadre de cette affaire, Jordy G. ne s’est pas arrêté à là. Fin 2023, il a écopé de trois ans de prison, dont un an avec sursis, pour des violences et une agression sexuelle sur une surveillante pénitentiaire.
Durant l’année 2024, Jordy G. se fait remarquer pour une série de dérives en prison : violences, menaces, crachats sur des surveillants, exhibition sexuelle devant un médecin et des infirmières, départ de feu en cellule, ou encore fabrication d’une arme artisanale… Il a également tenu des propos à connotation sexuelle, en affirmant notamment à la directrice adjointe de la prison qu’il s’était « branlé sur elle » en la voyant à la télévision. Jordy G. devrait être jugé cette année à Paris.