
Ca chauffait entre Paris et Alger et d’un coup, plus rien. Les présidents français et algérien ont décidé de « renouer le dialogue et d’engager une reprise de la coopération sécuritaire et migratoire »… mais encore ? Boualem Sansal, attentat de Mulhouse, « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental, arrestation d’influenceurs algériens, reprise des OQTF délinquants… ils ont avancé sur quoi ? Ils ont marqué la fin du ramadan, exprimé « leur volonté de renouer le dialogue fructueux »… ça veut dire quoi ? C’est du verbiage comme d’habitude. Retailleau promettait une riposte proportionnée et graduelle. Rappelons que le fait qu’un pays ne reprenne pas ses ressortissants est contraire au droit international, mais l’Algérie peut le faire sans risque avec la France et la France ne doit rien dire, sinon, ce doit être raciste, comme d’habitude. On devait suspendre l’absence de visa pour les diplomates, la plus petite des mesures de rétorsions, ce ne sera même pas le cas.
Il va y avoir une reprise du « travail de mémoire », c’est à dire que l’on s’oriente vers une rente versée par la France, sonnante et trébuchante, puisque ce pays mal géré n’a plus que le chantage victimaire pour exister, pas comme les anciennes colonies asiatiques qui se sont mises au travail. Et donc Bruno Retailleau, qui menaçait de démissionner n’a rien obtenu de ce qu’il voulait, sans toutefois démissionner, en essayant même de se faire oublier, histoire sans doute qu’on ne lui rappelle pas ses promesses non tenues.
En gros, la France a baissé sa culotte jusqu’aux chevilles, n’a pas pris une seule mesure de rétorsion alors qu’elle a de multiples leviers à sa disposition pour faire plier ce pays radicalisé, vivier de terroristes et de haine anti-France. Elle va continuer à soigner gratuitement, malgré une ardoise déjà faramineuse aux hôpitaux français, elle va continuer à payer des retraites à des gens morts depuis longtemps, va continuer à payer une « aide au développement » dont on aimerait bien savoir à quoi elle peut bien servir et à accueillir tous ceux qui seront envoyés de là-bas parce qu’on n’y veut plus d’eux. Et Retailleau, malgré ses rodomontades, va rester tapiner dans le gouvernement Bayrou qu’inexplicablement, tout le monde maintient en place.
Il a quoi Tebboune, contre Macron ? La promesse d’activer des fouteurs de bazar algériens déjà présents en France ? Un dossier sur une certaine Brigitte qui aurait fait des études à Alger du temps où elle était… on s’égare. Bref, Tebboune a en sa possession de quoi faire plier Macron et l’obliger bientôt à payer une rente mémorielle et Tebboune est pressé parce quand ce ne sera plus Macron, il n’y aura plus de chantage possible avec un dossier sulfureux, juste hurler à la mort pour que le successeur de Macron continue à payer ce que va promettre Macron, réponse à l’été 2025, paraît-il. Au RPF et ailleurs, nous avions pourtant expliqué comment s’y prendre avec ce pays qui ne respecte rien de ses obligations en matière de droit, mais il y a quelque chose qui nous échappe, mais qui relève sans aucun doute de la menace occulte.