Il y avait de tout, à Paris et en banlieue parisienne, ce dimanche. À Saint-Denis, le paltoquet Gabriel Attal a essayé de montrer que Renaissance existait encore, et pour ce faire, il a insulté grossièrement Marine Le Pen, la qualifiant de voleuse, ce qu’il faut oser quand on connaît le casier judiciaire de nombre d’élus macronistes pris les mains dans le pot à confitures, et les mystères sur le patrimoine d’Emmanuel Macron et l’apport de McKinsey au futur président de la République en 2017.
Place de la République, les Insoumis et les écolos ont essayé d’occuper le terrain, pour lutter, disent-ils, contre l’extrême droite qui ose critiquer les juges. Un énorme bide, puisque même les organisateurs n’annoncent que 15.000 participants, ce qui signifie, pour qui sait décoder les manipulateurs gauchistes, qu’ils n’étaient qu’entre 2000 et 3000.
La division de la gauche a profité au RN qui, sans faire un raz-de-marée, s’est honorablement sorti du défi que constituait ce rassemblement, et a réussi à mettre 10.000 personnes place Vauban, ce qui permet de sauver la face et de ne pas se prendre le bide qui était à craindre.
Bien sûr, chacun cherchera à exploiter les chiffres pour valoriser son initiative. Mais un événement est passé inaperçu, et mérite l’attention. Pour la première fois, à notre connaissance, un élu du Rassemblement national a eu des propos rassembleurs avec les autres composantes de la résistance patriotique.
Dans ce passage, Louis Aliot, toujours maire de Perpignan, bien que lourdement condamné par la juge Bénédicte de Perthuis et ses complices, a salué et fait applaudir Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Éric Zemmour et Marion Maréchal, présente en tribune, mais qui n’a pas pris la parole.
C’est un premier pas, même si certains, tels Florian Philippot, seront sans doute frustrés de ne pas avoir été cités. On ignore si c’est une initiative personnelle de Louis Aliot ou bien une inflexion par rapport à la ligne sectaire impulsée par Marine Le Pen qui paraissait obnubilée par la volonté de détruire Reconquête et de n’apparaître que comme la seule alternative patriote aux mondialistes et aux immigrationnistes.
Si ce message de Louis Aliot pouvait permettre au camp patriotique d’en finir avec les polémiques inutiles et les exclusives, et mettre en place, notamment pour les municipales de 2026, partout où cela est possible, des listes de rassemblement de notre famille, alors ce rassemblement et les propos du maire de Perpignan n’auront pas été inutiles.
Un premier pas pour préparer l’échéance de 2027 – si on va jusque-là – et la meilleure réponse du camp patriote pour présenter, quoi que décident les juges, le candidat, soutenu par tous, qui aura le plus de chances de gagner.