par Yoann
La Chine construit des ponts suspendus à 625 mètres, des usines plus vastes que des villes et des réacteurs nucléaires du futur. L’Europe, elle, construit des dossiers administratifs. Le contraste est si grotesque qu’il en deviendrait comique, si l’effondrement industriel du Vieux Continent n’était aussi tragique.
Pendant que l’Europe s’enlise dans des règlements absurdes, la Chine redéfinit les lois de la gravité économique.
Comment donner tort à Idriss Aberkane ? Pendant que l’UE s’épuise à légiférer sur la courbure des bananes ou à saborder son nucléaire au nom d’une écologie dogmatique, Pékin avale l’horizon technologique. Le pont de Beipanjiang, 1,4 milliard de yuans, coûte cinq fois moins que l’opération «Seine baignable» (ce qu’elle n’est toujours pas). Les taxis volants chinois sillonnent déjà Shenzhen, quand Bruxelles tergiverse sur les normes des trottinettes.
Quant au thorium, cette énergie propre que la France, pionnière du nucléaire, a ignorée au profit du déclin, il symbolise à lui seul l’hubris européen : arrogant hier, ringard aujourd’hui. La Chine, elle, rit – comme en 1793, quand elle méprisait la machine à vapeur. Sauf que cette fois, c’est elle qui tient les leviers… et l’Europe qui joue les figurants.
source : Le Média en 4-4-2
https://reseauinternational.net/innovation-la-chine-en-fusee-leurope-en-trottinette-electrique/