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Le débat faussé sur l’école…

Quand un gouvernement est aux abois, coincé sur tous ses dossiers en cours, il parle de l’école, avec la certitude de voir le débat s’enflammer et les autres sujets laissés de côté, le temps d’une respiration médiatique. Et voilà Macron, spécialiste du contre feu, qui parle d’assises de l’école, dont il ne tiendra pas compte, comme d’habitude. Et c’est rassembleur, tout le monde est allé à l’école, tout le monde a des enfants, tout le monde est compétent donc et a son mot à dire… un régal pour faire oublier le reste. Et on va reparler des rythmes scolaires, comme si tripatouiller les emplois de temps, ce qui a déjà été fait à maintes reprises, avait déjà amélioré la qualité de l’enseignement. Le pire est que s’il n’y a pas de recettes miracles, on a tout de même des certitudes et des choses établies en matière d’enseignement, mais qu’on s’applique à ne pas voir.

– Les changements d’emplois du temps ont-ils déjà amélioré le niveau des élèves ? Non.

– L’informatique à l’école a-t-elle amélioré le niveau des élèves ? Non.

– Le dédoublement des classes de CP et CE1 en zone sensible a-t-il amélioré le niveau des élèves ? Non.

– Le recrutement des profs des écoles passé de Bac à Bac+3, ou +5, a-t-il amélioré le niveau des élèves ? Non.

– Le fait de sensibiliser, par de la parlotte, au harcèlement scolaire a-t-il fait diminuer le harcèlement scolaire ? Non.

– Les tripatouillages sur l’épreuve du baccalauréat ont-ils amélioré le niveau des élèves ? Non.

– Les changements de méthodes de lecture et de mathématique ont-ils amélioré le niveau des élèves ? Non.

Et ainsi de suite. On peut poser toutes les questions possibles et imaginables sur les réformes pléthoriques qui ont émaillé la vie de l’école depuis 1985, pas une n’a amélioré le niveau des élèves qui descend graduellement depuis cette époque, alors que tous les pontes de l’éducation qui les ont pondues, se sont tous trouvés géniaux et ont tous assuré qu’avec eux, on allait retrouver l’excellence.

Les politiques décrètent : 80 % d’une classe d’âge au bac, comme si cela pouvait se décréter. Et on se perd en idéologies : la nutrition, les cultures enrichissantes, l’écologie, le transgenrisme, la lutte contre l’homophobie, le racisme, la sensibilisation au réchauffement climatique, au harcèlement, les arts modernes, comme le rap ou le tag et ainsi de suite, encore… comme si parler de ces choses là les faisait disparaître, ou améliorait les choses. Comme si s’intéresser aux pays d’origine ou aux cultures des étrangers qui arrivent de pays qui n’ont produit aucune invention digne d’intérêt depuis 2000 ans, était « enrichissant ». Allons, allons, le vrai problème de l’école, c’est qu’on n’y travaille plus suffisamment, qu’il n’y a plus assez de discipline et qu’on y fait trop de politique et de bourrage de crânes… à gauche. Et réduire les vacances serait de nature à refaire des ingénieurs de haut niveau ? Comment peut-on croire cela ?

La réforme de l’école doit porter sur les contenus et les méthodes : travail et discipline. Mais voilà, la mode c’est qu’on doit être « en situation de réussite », c’est à dire ne se confronter qu’à des choses suffisamment faciles pour être réussies intuitivement et du premier coup. La mode, c’est qu’on doit être « bienveillant », c’est à dire accepter les travaux les plus nuls, les comportements les plus pénibles. La mode c’est l’égalité, c’est à dire qu’un élève qui a 120 de QI doit être au même niveau qu’un élève qui n’est qu’à 85. En réalité, dans cette école moderne, c’est être un très bon élève qui est devenu difficile. On n’y est pas assez considéré, pas assez nourri et on s’y ennuie à mourir, étant donné que tout est calé sur les pires cancres, de la part de qui on doit à peu près tout tolérer. On a maintenant des enfants de parents étrangers, nés en France et qui arrivent au bac en baragouinant le Français et en ne sachant pas ou peu écrire. Des profs qui arrivent, à partir de la mi-mai, en short et en tongs et entretiennent avec leurs élèves, des relations de copinage. Des anniversaires qui se fêtent pendant la classe, y compris celui du prof, avec force cochonneries sucrées qui seront par ailleurs combattues dans le cadre des séances de sensibilisation à la nutrition. Curieusement, le fait que 80 % à 90 % des enseignants soient des femmes jusque vers 10/11 ans ne dérangent pas les féministes, qui hurlent par ailleurs quand il n’y a pas la parité dans un corps de métier.

Les recettes ? Elles sont simples : travail, discipline, formation, suivi, récompenses, sanctions, excellence, exigence, fondamentaux, apprentissage, partenariats avec des entreprises… tout le reste n’est que du blabla. Jusqu’en 1970, nous avions le meilleur système éducatif au monde et les envoyés de très nombreux pays venaient en France s’inspirer de nos méthodes. Pourquoi avons nous voulu changer ce qui marchait bien ? Quand tout le monde est au travail sous l’autorité d’un prof bien formé, soutenu par une hiérarchie qui sait sanctionner, il y a déjà moins de harcèlement et moins de comportements pénibles. Sinon, suppression des allocations familiales et de rentrée, établissements disciplinaires, sanctions administratives.

En réalité, l’école a accueilli et s’est couchée, par correction politique, devant des élèves et leurs parents, qui ont voulu imposer leur « culture » et leur religion à l’école. Et il a fallu descendre les niveaux d’exigence jusqu’à ce qu’un tas d’élèves ineptes puissent avoir eux aussi, le bac. Jusqu’à ce que suivre le cursus puisse se faire sans le moindre effort et dans le respect de la « diversité » et des « différences ». Il faut se le dire, il n’y a pas de « diversité », ni de « différences » à l’école, il n’y a que des élèves, avec la même règle pour tout le monde, sans aménagement en raison de la religion ou de l’origine et tant que nous n’aurons pas retrouvé cette idée des fondamentaux, nous aurons, en banlieue, des profs qui s’autocensurent face à une certaine clientèle, pour simplement, rester en vie.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/05/07/le-debat-fausse-sur-lecole/

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