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Des esclaves chrétiens rachetés au Pakistan

Des esclaves chrétiens rachetés au Pakistan

Le Père Frédéric Highton, prêtre missionnaire au Pakistan, tente de sensibiliser l’opinion publique au fait qu’il existe encore dans ce pays des esclaves chrétiens et qu’il faut se mobiliser pour les sauver.

Racheter les esclaves chrétiens

Au cours d’une interview vidéo pour un média catholique hispanophone, ce prêtre missionnaire raconte qu’il y a des esclaves chrétiens là-bas (esclaves sexuels et esclaves pour dettes).

« Il existe même un fléau de l’esclavage des enfants qui affecte dramatiquement les enfants chrétiens. Le pire dans la captivité des chrétiens entre les mains des maîtres musulmans, c’est qu’ils vivent dans une situation permanente de péché, mais pas n’importe quel péché, mais le péché d’apostasie, qui, comme l’explique Thomas d’Aquin, est le pire de tous. Il est donc extrêmement urgent de libérer leurs corps. Sinon, leurs âmes sont en grand danger. »

Le Père Frédéric Highton œuvre en ce moment à fonder la première communauté chrétienne d’esclaves chrétiens rachetés. Elle sera placée sous le patronage de Saint Pierre. Il y a déjà un architecte urbaniste espagnol qui est en train d’élaborer les plans.

Pour cela, ce prêtre missionnaire a rétabli l’ancienne coutume de racheter les captifs chrétiens. Il explique avoir été bouleversé lorsqu’un ami occidental lui a fourni la liste de 100 esclaves sexuelles chrétiennes disparues. Il a donc obtenu de Rome une somme importante – et déjà dépensée – pour racheter des captifs au Pakistan.

Son récit sera publié en espagnol sous le titre « Misión Comando » (Parresía Ediciones), et tous les bénéfices de sa vente seront reversés à la Cause pour la Rédemption des esclaves chrétiens.

Plus de cent esclaves chrétiens sauvés

Lors d’une interview en espagnol, il lui a été demandé s’il se préparait à un éventuel martyre. Il a répondu :

« La vérité est que j’ai senti et je sens que je suis si indigne de la couronne du martyr, que je ne m’y prépare pas. Je le demande seulement si c’est pour la plus grande gloire de Dieu, comme l’ont fait saint François Xavier et saint Dominique. La meilleure chose qui puisse arriver à un homme est de mourir en martyr. Surtout à cette heure critique de l’histoire, il est important de favoriser une atmosphère d’enthousiasme missionnaire et martyrique, comme celle qui existait au séminaire des missions au XIXe et une partie du XXe siècle. Sinon, nous ne pourrons pas conquérir le monde pour le Christ Roi et la Reine Marie. »

A ce stade, ce prêtre missionnaire a racheté plus de 100 esclaves chrétiens. « En réalité, c’est Dieu qui les a sauvés. Nous ne sommes que de simples acteurs de soutien dans la Divine Odyssée de l’Histoire. », ajoute-t-il.

Les fruits spirituels de ces sauvetages sont importants. Les esclaves rachetés reçoivent les sacrements et vivent souvent sous la garde pastorale d’un prêtre indigène. Deux d’entre eux, âgés, sont morts quelques mois après la libération. Ils sont morts avec les sacrements.

À travers le Projet Omnes Gentes, la plateforme missionnaire de l’Ordre de Saint-Élie, de nombreuses opérations missionnaires spéciales sont menées dans les mondes tibétain, islamique et tribal. Une opération éclair est menée en ce moment même dans l’Amazonie profonde, après avoir reçu un rapport urgent selon lequel une secte hérétique traque une tribu catholique sans berger au milieu de la jungle.

Joaquim De Alburquerque

https://www.medias-presse.info/des-esclaves-chretiens-rachetes-au-pakistan/204957/

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