Pendant que Bayrou essaie de trouver 40 milliards sans mettre le feu aux poudres, et surtout sans s’attaquer à l’État profond, pendant que Macron cherche à subsister encore jusqu’à 2027, pendant que la gauche fait semblant de se chamailler avant les municipales de 2026, le camp patriote, que d’autres appelleront la droite, continue à donner un spectacle pathétique.
Le RN a décidé depuis 2021 et le lancement de Reconquête de consacrer toutes ses forces à détruire le parti d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo, coupables d’avoir menacé un temps leur hégémonie. Et comme si cela ne suffisait pas, ils viennent de flinguer Marion, en envoyant balader ses propositions d’alliances pour les municipales.
LR a été complice du coup tordu monté par toute la gauche et les macronistes, il y a un an, avec l’alibi du cercle républicain, pour empêcher le RN d’accéder au pouvoir. Sans vergogne, ils ont accepté de battre des candidats RN avec le soutien de tous les collabos. Certains appelleront cela faire de la politique !
Certains pensaient qu’avec l’élection de Bruno Retailleau, ce parti allait enfin en finir avec ses ambiguïtés et mettre en musique les fortes paroles de son nouveau chef. Pourtant, dans les faits, les choses sont un peu plus compliquées. Alors que le RN mène un combat remarquable contre la loi PPE3 sur les énergies renouvelables, LR est écartelé entre deux tendances, celle du chef, qui a un discours semblable au parti de Marine Le Pen, et celle des sénateurs et de Copé, vendus aux lobbies des éoliennes, vent debout avec les écolos et les macronistes pour doubler la facture des Français.
Puis nous avons eu ce spectacle étonnant de voir les LR déserter les tribunes de l’Assemblée quand le RN menait une bataille nécessaire contre le mariage des clandestins. Résultat, une défaite parlementaire pour la France et ses élus patriotes !
Mais la vengeance ne saurait tarder, et Wauquiez a enfin obtenu la commission parlementaire qu’il avait annoncée dans son programme pour examiner les liens entre LFI et les islamistes. Seul problème, les chamailleries continuent et le RN, pour ne pas faire la part belle à LR et les aider à faire oublier leurs alliances passées avec la gauche, contre leurs candidats, paraît prêt à laisser la présidence de cette commission à Aymeric Caron, histoire de torpiller l’initiative.
Qui siffle la fin de la récré, et quand ?
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