Représentation sublime de la Parousie – second avènement du Christ à la fin des temps, dans la religion catholique –, Le Jugement dernier, peint par Michel-Ange plusieurs années après le plafond, constitue l’une de ces œuvres qui ont changé la face de l’Art, du temps où celui-ci signifiait encore quelque chose. En effet, Le Jugement dernier a profondément influencé le maniérisme et le baroque. Il a été entre autres inspiré à Michel-Ange par le sac de Rome survenu à partir de mai 1527 et perpétré par les mercenaires de Charles Quint, livrés à eux-mêmes et qui s’en prirent à la population et aux lieux saints de la ville.
Le Jugement dernier va bientôt être restauré, au début de l’année 2026, pour lui rendre tout son tragique éclat. Rappelons que la chapelle Sixtine et les musées du Vatican sont visités chaque année par des millions de touristes qui ne sont pas tous catholiques, loin de là.
De l’autre côté des Alpes, en France, on restaure moins les œuvres chrétiennes qu’on ne les détruit, particulièrement les églises. Face à ce déferlement de haine anticatholique, les pouvoir publics sont aussi vaillants qu’une guimauve au-dessus d’un brasero. Dit autrement, il semblerait que l’État s’en moque éperdument, quand il ne falsifie pas tout simplement la réalité destructrice en inventant des fables accidentelles. Qui peut encore croire que l’incendie de Notre-Dame n’est pas volontaire ?
En France, donc, une récente vague de saccages d’églises a eu lieu dans le département de la Creuse, gentiment mais sûrement investi par l’islam et l’ultragauche, laquelle n’aime les églises que lorsqu’elles brûlent. En effet, cette ultragauche se réclame autant de la Terreur, qui ravagea nombre de bâtiments et symboles catholiques, que de la Commune de Paris de 1871 incendiant la capitale.
En Creuse et ailleurs, les églises sont ainsi pillées et ravagées parce qu’elles n’inspirent plus aucun respect. On doit cela à la propagande gauchiste de haine débridée à l’égard du catholicisme. Les églises sont donc des proies faciles et sans grandes conséquences au cas où les pillards et profanateurs seraient pris la main dans le sac. Profanations dont l’écrasante majorité des médias ne soucient pas, voire s’en réjouissent. Rien à voir avec le « drame national » que constitue le dépôt d’une tranche de jambon sur la grille d’une mosquée !
Dans un courrier adressé au ministère de l’Intérieur, le député de la Creuse, Bartolomé Lenoir, par ailleurs membre de la Commission du patrimoine, a écrit : « Ces actes portent atteinte non seulement au patrimoine local, mais également à une partie de notre mémoire collective et de nos racines chrétiennes ». Par sa défense de nos racines, ce député est de facto considéré comme d’extrême droite par France 3 Régions, une officine gauchiste payée avec les impôts des… « fachos » ! Au moins, ce député se concentre sur la défense de notre identité, mise à mal et vilipendée au moindre soubresaut de survie, comme l’a été le superbe spectacle célébrant notre histoire nationale, Murmures de la cité. Ils sont rares les élus à ne pas plier sous le poids du nouvel ordre christianophobe en général et cathophobe en particulier.
Partout dans le monde la christianophobie sévit, et les catholiques sont en première ligne en Occident, comme le montre ce dernier relevé des actes antichrétiens par l’Observatoire de la Christianophobie : https://christianophobie.fr/
Dans ce relevé, la France figure en bonne place, avec notamment trois tentatives d’incendie dans l’église Notre-Dame de Saint-Dizier en Haute-Marne, par un individu connu des services de police, et bien entendu Gouzon, Peyrat-la-Nonière et Ladapeyre, dans la Creuse.
Tandis que, toute honte bue, des enragés proposent de transformer les églises en… mosquées, sans doute pour les protéger des assauts de leurs pires ennemis qui entendent massacrer les mécréants et leurs symboles, parfois faire d’une pierre deux coups comme avec le père Jacques Hamel ! C’était une riche idée de l’ancien recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubaker, prédécesseur d’un autre agent algérien infiltré chez nous : Chems-Eddine Mohamed Hafiz.
Nous devons aussi cet état de fait au bonnes oies blanches catholiques qui, à chaque fois qu’elles se prennent des coups, tendent l’autre joue. Sauf qu’elles oublient, ces oies blanches, que le christianisme a dû se battre pour exister et s’il prône la charité – troisième vertu théologale dévoyée de nos jours –, il comptait jadis dans ses rangs des défenseurs de la foi autrement plus vaillants que ces cathos gauchos qui lisent Télérama et La Croix. Souvenons-nous d’Hugues de Payns, fondateur de l’ordre du Temple.
Dernier point, qui en dit long sur le déni non seulement des souffrances des catholiques chez eux – car en France ils sont chez eux ! – mais encore de leur inexistence aux yeux de la société, la plupart des correcteurs automatiques reconnaissent le terme « islamophobie », mais pas « christianophobie ».
Finissons sur une note humoristique. Le maître de cérémonie du pape Paul III, Messer Biagi, visitant un jour le chantier du Jugement dernier dans la chapelle Sixtine, reprocha à Michel-Ange les trop nombreux nus sur sa fresque. Pour se venger, Michel-Ange le peignit dans la partie consacrée à l’enfer, sous les traits de Minos. Découvrant cela, le maître de cérémonie s’en plaignit au pape qui admirait Michel-Ange et aurait répondu avec beaucoup d’esprit : « Je ne peux rien pour vous car je ne m’occupe que des affaires du Paradis. »