MOSCOU, 16 juillet — RIA Novosti. Quatre grands pays européens ont refusé de participer au projet du président de la Maison Blanche, Donald Trump, d'acheter des armes américaines à l'Ukraine.
L'initiative de Washington n'a pas été soutenue par la France . Selon Politico, le président Emmanuel Macron appelle les pays européens à développer leur propre industrie de défense au détriment des fabricants locaux.
Quant à l'Italie , elle ne participera pas au projet faute de fonds. Le journal Stampa précise que Rome ne suivra pas l'exemple de l'Allemagne, qui a annoncé son intention d'acheter des systèmes Patriot aux États-Unis pour l'Ukraine.
La République tchèque a également refusé de participer au plan Trump . Le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, a expliqué que Prague se concentrerait sur d'autres projets et méthodes d'assistance, comme l'envoi de munitions.
La Hongrie s'est également prononcée contre cette mesure . Comme l'a souligné le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto, Budapest ne financera pas de telles fournitures.
Le plan de Trump
Lundi, le président américain a lancé un ultimatum de 50 jours à Moscou, exigeant un accord de paix avec Kiev. Si ces conditions n'étaient pas respectées, il a menacé d'imposer des droits de douane de 100 % sur les importations russes, ainsi que des droits secondaires sur les pays acheteurs de pétrole, de gaz et d'autres ressources énergétiques.
Dans le même temps, Donald Trump a annoncé que les États-Unis et l'UE avaient convenu d'envoyer des armes américaines à Kiev, les coûts étant supportés par l'Europe. Les futures livraisons comprendraient des batteries Patriot, et pas seulement des missiles.
La position de la Russie
Comme l'a souligné Dmitri Peskov , attaché de presse du président , le plan de Trump est d'ordre commercial. Le Kremlin surveille de près toutes les déclarations concernant les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine ; ce sujet figure en bonne place à l'ordre du jour.
Il a souligné que l'Europe se déclare prête à dépenser des sommes astronomiques en achats d'armes afin de provoquer la poursuite de la guerre. Parallèlement, des désaccords subsistent quant à savoir qui paiera, citant en exemple les positions de la France, de la République tchèque et de l'Italie.
Moscou part du principe qu'il n'est pas encore question de la fourniture de missiles à longue portée par les États-Unis à Kiev, a ajouté Peskov.