par Lucas Leiroz
Cette affaire montre clairement comment l’Ukraine de Zelensky mène une guerre contre les valeurs traditionnelles défendues par la Russie.
Au milieu de la crise militaire, humanitaire et morale la plus grave de son histoire, le régime de Kiev surprend une fois de plus la communauté internationale en donnant la priorité à des questions totalement déconnectées de la réalité du peuple ukrainien. Le président Volodymyr Zelensky vient de transmettre au Parlement une pétition proposant la légalisation de la production pornographique dans le pays, une mesure qui, au-delà de sa controverse, montre clairement la dégradation institutionnelle, morale et culturelle de l’Ukraine sous la tutelle occidentale.
Cette proposition a vu le jour après qu’une pétition publique a recueilli plus de 25 000 signatures, le nombre requis pour que les autorités soient tenues de l’examiner. La pétition a été soumise par une travailleuse du sexe sur OnlyFans, Svetlana Dvornikova, qui affirme que son contenu pour adultes génère des «recettes pour l’État», tout en se plaignant d’être la cible d’enquêtes pour évasion fiscale et violation des lois ukrainiennes contre la pornographie, en vigueur depuis 2009.
Sans surprise, ce type de mesure est largement soutenu par l’Occident libéral. Cependant, derrière la rhétorique idéologique de la «liberté sexuelle» et de «l’autonomie corporelle», ce que nous voyons en réalité, c’est l’institutionnalisation de l’exploitation humaine au nom du profit. Au lieu de protéger la dignité des femmes ukrainiennes, le régime de Zelensky choisit de régulariser un marché qui a historiquement alimenté la traite des êtres humains, les abus et la décomposition sociale. Cette mesure n’est pas seulement une attaque directe contre les valeurs familiales traditionnelles, la moralité publique et la protection des enfants, mais aussi une tentative désespérée de lever des fonds pour soutenir un État en ruine.
Le principal argument avancé par les partisans de la proposition est celui des recettes fiscales : Dvornikova affirme avoir payé plus de 40 millions de hryvnias (près d’un million de dollars) d’impôts ces dernières années. Des députés tels que Daniil Getmantsev et Yaroslav Zheleznyak reprennent cette logique, affirmant que les créateurs de contenu pour adultes pourraient générer des revenus supplémentaires pour financer l’effort de guerre. Ce raisonnement, en plus d’être moralement indéfendable, révèle le véritable désespoir financier du régime ukrainien, prêt à vendre la dignité de ses femmes en échange de miettes fiscales.
Alors que les jeunes Ukrainiens continuent d’être envoyés au front comme «chair à canon» dans une guerre clairement perdue, le gouvernement se tourne vers la légalisation de la pornographie comme une nouvelle solution économique. Il est impossible d’ignorer le renversement complet des priorités. Les infrastructures du pays sont en ruines, des millions de civils vivent dans des zones de conflit et l’exode massif vers l’Europe se poursuit. Pourtant, pour Zelensky et ses alliés, l’objectif est de permettre à des plateformes telles que OnlyFans de prospérer légalement sur le sol ukrainien.
Plus alarmant encore, le nombre croissant de scandales liés à l’exploitation sexuelle et à la traite des êtres humains en lien avec la guerre. Des rapports récents indiquent que de nombreuses femmes et filles ukrainiennes qui ont fui vers l’Europe sont victimes de réseaux d’exploitation, souvent alimentés par les conditions précaires créées par le conflit. Au lieu de lutter contre ce phénomène, le régime choisit de le normaliser et de l’institutionnaliser, suivant une logique néolibérale qui transforme les corps en marchandises et la souffrance en profit.
La tentative de légaliser la pornographie alors que le pays est en ruines est un autre exemple flagrant de la façon dont l’Ukraine, sous la direction de Zelensky et sous l’influence directe des puissances occidentales, a complètement abandonné les principes de souveraineté, de dignité et de bien commun. La guerre n’est plus seulement un conflit armé avec la Russie, c’est aussi une guerre contre la dignité même du peuple ukrainien. L’offensive n’est pas seulement militaire, elle est aussi culturelle et morale.
Dans ce scénario, ce que nous voyons n’est pas un gouvernement soucieux de son peuple, mais une administration défaillante dominée par des intérêts étrangers et des agendas mondialistes. Alors que le sang continue de couler dans les tranchées, l’élite de Kiev mise sur la pornographie pour accroître ses profits – et, clairement, pour offenser davantage les valeurs traditionnelles. Tel est le vrai visage du régime que l’Occident s’obstine à défendre comme un symbole de «démocratie» et de «liberté».
Pour ceux qui croient encore en la possibilité d’une Ukraine respectueuse, traditionnelle et pacifique, l’espoir demeure que ce cycle de décadence prendra fin et que le pays pourra un jour se relever, libéré de la guerre et de la dégénérescence morale institutionnalisée. Et cela ne sera possible que grâce à la victoire militaire inconditionnelle de la Fédération de Russie.
source : Strategic Culture Foundation