
La préparation du budget 2026 promet d’être chaotique, voire pathétique, pour un résultat que l’on peut parier désastreux et très loin des réalités des Français qui souhaitent à 90 % que le gouvernement cesse de gaspiller leur argent. Mais tout cela nous ne le découvrons pas au RPF, nous l’avions même annoncé lors du vote du budget 2025. Obtenu aux forceps avec force intimidation et procès d’intention, accusant ceux qui voulaient une censure, d’attiser le désordre, de provoquer l’instabilité politique : il fallait sortir de l’impasse et voter ! Donc toute la classe politique, RN en tête, s’est couchée devant cette injonction sous peine de vindicte médiatique. Les tenants du budget à tout prix pouvaient se réjouir, l’illusion d’une continuité et d’une sérénité politique pouvait continuer à s’étaler, l’important était que le fantasme de l’équilibre et de la stabilité soient assurés. Bien entendu, le budget étant largement en deçà des attentes et besoins que réclame la situation, nous arrivons au terme de la duperie et voilà Bayrou qui cherche de l’argent partout.
Mais il a les solutions, la noblesse pseudo-démocratique qui s’occupe de nos finances depuis quarante ans le sait, qui oserait prétendre le contraire enfin ! C’est le sourire aux lèvres et l’embonpoint en avant qu’elle nous livre le fruit de sa cogitation. N’espérez pas une rupture dans la, pensée, ou l’action, il n’y en a pas. Le credo retenu est le même depuis quarante ans, bien que non seulement il n’ait jamais donné le moindre résultat, mais qu’en plus il nous ait amené là où on en est, à la faillite. C’est comme toujours, plus de taxes, plus d’impôts et de restrictions, moins de santé et moins de services publics. Cerise sur le gâteau, il propose la suppression de deux jours fériés, le lundi de Pentecôte, histoire de se couper un peu plus de nos racines chrétiennes, et le 8 mai, pour en finir avec l’Histoire. Mais ce ne sont là que gesticulations destinées à cacher les vraies mesures qui pomperont encore plus d’argent sur ceux qui travaillent, ou qui ont travaillé. Pendant qu’on débattra sur ce point, on oubliera tout le reste de son programme. Au dernier moment il reculera sur ce sujet et en signe de bonne foi il demandera grâce aux oppositions, ce qu’elles s’empresseront de faire. Ainsi, les ponctions confiscatoires pourront être mises en application avec la bénédiction de tous.
Pourtant d’autres choix sont possibles, et même nécessaire. Au RPF nous avons déjà identifié les sources d’économies, elles demeurent à la disposition de ceux qui voudront bien les reprendre. Mais Bayrou ne sera pas de ceux-là, il va même augmenter la dépense publique de 29 milliards, on rêve. Il ne souhaite pas contrôler les dépenses publiques inutiles qui servent à recaser et entretenir toute une meute d’échoués, de battus, de déclassés, non, ce qu’il désire c’est prendre toujours plus pour continuer à s’assurer un train de vie devenu indécent aux yeux des citoyens, mais jugé indispensable pour maintenir une république qui se prétend brillante et irréprochable, alors qu’elle n’est plus qu’une profiteuse insupportable, dirigée par une classe que le peuple ne supporte plus. On aurait envie de lui dire qu’il prenne exemple sur l’Argentine ! Mais on l’entend déjà d’ici, la voix chevrotante nous affirmer que la France n’est pas l’Argentine… Oui ça on le sait, mais il pourrait tout de même s’inspirer de ce qu’a réalisé Milei qui était décrié, et qui a dû subir les railleries « d’experts » staliniens, mais a tenu bon. Tous pensaient que son programme était démagogique, que rien ne marcherait. Que disent-ils ces caciques ronds de cuir ? On a beau tendre l’oreille on ne les entend plus. Milei a eu raison contre une forme de pensée sclérosée, il a surtout osé faire ce que le bon sens réclamait et que les élites repoussaient avec mépris. C’est exactement ce que nous vivons ici !
La gabegie va continuer, le budget sera voté, il sera une fois de plus mauvais, et à nouveau en juillet 26 nous chercherons des milliards pour combler les dépenses superflues que ne manquent pas de s’autoriser toute cette clique qui vit dans l’illusion que l’on peut prélever toujours plus, tout en espérant relancer la croissance et l’innovation. Malheureusement il faudra atteindre la faillite totale, la mise sous tutelle européenne, sans doute même espérée, la ruine de tous, pour que les choses bougent… puisque nous avons des oppositions qui n’ont pas le cran de prendre la responsabilité de renverser ce gouvernement et tous ceux qui viendront avec comme axe de pensée, ce qui est fait depuis quarante ans et qui ne fonctionne pas. Au RPF, nous avions indiqué qu’il fallait, pour se donner une chance de changer de paradigme, faire tomber les premiers Ministres de Macron les uns derrière les autres et entamer une procédure de destitution contre le président qui aurait toutes les chances d’aboutir si pour une fois, l’ensemble des parlementaires se serrait un peu les coudes… mais visiblement, ils préfèrent, les uns et les autres, sauver leurs places plutôt que le pays.